Genève: quand Bouachrine sollicite les services d’Al Adl Wal Ihssane

Taoufik Bouachrine.

Taoufik Bouachrine. . DR

Après l’échec des tentatives de Mountada Zahra, bras féministe du Parti justice et développement (PJD), Taoufik Bouachrine sollicite les services d’Al Adl wal Ihssane et tape aux portes d’une officine algérienne basée à Genève pour plaider son «cas» lors du prochain Conseil des droits de l’Homme.

Le 22/06/2019 à 21h41

Un nouveau palier vient d’être franchi dans le cycle marathononesque des manoeuvres orchestrées par Taoufik Bouachrine, condamné pour de multiples viols, tentatives de viols et traite d’êtres humains, en vue d'internationaliser son affaire. Après l’échec des tentatives de Mountada Zahraa, bras féministe du Mouvement unicité et réforme (MUR), -aile associative du PJD-, sous l’instigation d’Abdelali Hamieddine et son épouse Bouthaina al-Qarouri, conseillère auprès du bureau dirigeant de cette même officine, revoilà ce patron de presse mis en cause dans une affaire strictement pénale, solliciter les services du mouvement islamiste radical Al Adl wal Ihssane et ceux de la Fondation Al Karama, basée à Genève et dont le fondateur n’est autre que l’ancien avocat d'un mouvement islamiste, le dénommé Rachid Mesli.

L’avocat algérien, en cavale depuis 2002 en Suisse où il a obtenu le statut de réfugié politique, et qui fait toujours l’objet d’un mandat d’arrêt antiterrroriste émis par les autorités de son pays, a sollicité à son tour l’appui de son compatriote Abbas Arwa, président de la fondation dite «Cordoue», pour faire accréditer à la 41è session du Conseil des droits de l’homme (CDH), prévu du 24 juin courant au 8 juillet prochain, à Genève, l’une des plaignantes dans le procès Bouachrine, en l'occurrence Afaf Bernani, qui a écopé en avril dernier d’une peine de 6 mois de prison pour avoir déclaré que son PV de police avait été falsifié. Un extrait vidéo de son interrogatoire à la brigade judiciaire avait d’ailleurs contredit ses propos, et confirmé la véracité de sa déposition initiale, sur laquelle elle avait ensuite souhaité faire marche arrière.

Selon nos informations, les deux complices algériens avaient coordonné avec l'un des dirigeants du mouvement Al Adl wal Ihssane (mouvement islamiste radical interdit mais toléré au Maroc), le dénommé Abdelhalim Driss, membre de "l’Alliance Liberté et démocratie", basé en France, pour décrocher une accréditation en faveur d’Afaf Bernani.

Ce trio a été derrière l’accréditation d’Afaf Bernani à la 41è session du Conseil des droits de l’Homme relevant de l'ONU, en vue de jouer à nouveau le rôle de «la victime qui refuse d’être victime»! 

Une nouvelle mise en scène bas de gamme qui vise en vain à soustraire à la justice marocaine souveraine un détenu de droit commun, et dont les ficelles sont tirées par des parties pitoyablement célèbres par leur hostilité anti-marocaine. 

Par Ziad Alami
Le 22/06/2019 à 21h41