FBI: des Marocains suspectés de financer le terrorisme

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Revue de presseKiosque360. Un certain nombre d'individus dans le monde, dont des Marocains, sont soupçonnés par les services de renseignement américain de financer des opérations terroristes. Une liste noire a été établie pour les empêcher d’accéder au système financier américain.

Le 23/02/2018 à 23h53

La CIA, principale agence de renseignement américaine, le FBI, Bureau fédéral d’enquête, le département du Trésorier américain et le département chargé des Affaires étrangères des Etats-Unis coordonnent leurs actions pour traquer un certain nombre de personnes dans le monde, dont des Marocains, pour leurs connexions avec le terrorisme.

Ces inividus, en Europe, en Amérique du nord, en Asie et au Moyen-Orient, sont en effet soupçonnés par les services compétents américains de financement du terrorisme. Ainsi, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du week-end des 24 et 25 février, citant des sources bien informées, une liste noire a été établie et communiquée aux services compétents pour les empêcher d’accéder au système financier américain et suivre les traces de leurs transactions financières, recenser leurs biens, même ceux enregistrés au nom de leurs proches ou à des noms fictifs, en interdisant aux citoyens américains toute collaboration avec eux.

Pour ce faire, les responsables américains coordonnent leurs actions avec plusieurs pays, dont le Maroc. L’objectif de cette stratégie globale est de fermer tous les circuits de financement du terrorisme et de priver toute aide matérielle aux groupes extrémistes. Cette stratégie, poursuit le quotidien, a été mise en place après que des informations ont fait état d’opérations de financement par des personnes physiques ou morales en vue de financer le terrorisme, en Libye ou ailleurs.

Les services de renseignement américains avaient déjà démantelé des réseaux de ce type, qui effectuaient des opérations pour le compte de l’organisation Daech. Ces réseaux réalisaient des transactions fictives via un site Internet de vente aux enchères pour financer leurs activités criminelles aux Etats-Unis.

Par Mohamed Younsi
Le 23/02/2018 à 23h53