Environnement: la pollution coûte au Maroc près de 10 milliards de dirhams par an

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Revue de presseKiosque 360. La pollution coûte au Maroc 1% de son PIB, soit près de 10 milliards de dirhams par an. La même enveloppe budgétaire avait été réservée à l’Initiative nationale de développement humain (INDH), en 2005.

Le 11/02/2016 à 21h11

Près de 10 milliards de dirhams. C’est le montant qui part en fumée, chaque année, à cause de la persistance inquiétante de la pollution dans le Grand Casablanca, a déclaré la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Meriem Bensaleh, jeudi, à Skhirat. Ceci, à l’occasion de la signature de deux conventions pour la qualité de l’air et la lutte contre le réchauffement climatique par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, sous la présidence de la princesse Lalla Hasna.Et de préciser que le parc automobile augmente chaque année de 5% pour atteindre aujourd’hui 3.500.000 voitures.

De son coté, le président du Conseil de la région de Casablanca-Settat, Mustapha Bakkoury, qui a également pris part à la cérémonie de signature du Pacte Qualit'Air, a affirmé que 30% de la pollution, au Maroc, concernait la ville de Casablanca, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 12 février.Et d'ajouter que les résultats de l’étude présentée à Skhirat montrent un lien direct entre la pollution à Casablanca et le nombre croissant des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Cette persistance inquiétante de la pollution dans la capitale économique du pays est à l’origine de pas moins de 700 consultations médicales dans le domaine des maladies respiratoires.

Deux conventions pour la qualité de l’air et la lutte contre le réchauffement climatique ont donc été signées. La première vise à mettre en place une veille sanitaire éco-épidémiologique dans la région Casablanca-Settat. La seconde, quant à elle, concerne le Pacte Qualit’air qui lie la Fondation, la CGEM et huit entreprises s’engageant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à lutter contre le réchauffement climatique. Les deux conventions ont été signées en présence de la princesse Lalla Hasna, de plusieurs personnalités du monde politique et économique, ainsi que des représentants de divers organismes.

Par Mohamed Younsi
Le 11/02/2016 à 21h11