Energies: le Maroc n'aura plus besoin du gaz algérien dès 2021

Gazoduc. (Photo d'illustration)

Gazoduc. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. Le Maroc, dans le cadre de la diversification de ses sources d'énergies, n'aura plus besoin du gaz algérien à l'horizon 2021. Un récent projet de loi vient d'ailleurs renforcer l'indépendance du royaume dans ce domaine. Les détails.

Le 18/12/2017 à 18h39

Le Maroc sera totalement indépendant du gaz algérien à l'horizon 2021 et n'aura plus besoin de ce carburant qui traverse le sol du pays par le biais du gazoduc Maghreb-Europe.

Le quotidien Al Akhbar affirme en effet, dans son édition de ce mardi 19 décembre, que le ministère de l'Energie et des mines vient de finaliser un projet de loi visant à garantir au royaume une totale indépendance en matière de gaz.

Selon une première mouture de ce projet de loi, actuellement consultable sur le site du Secrétariat général du gouvernement, ce projet de loi viserait à concrétiser le projet "Gas to power" en instaurant un nouveau cadre réglementaire fixant un système tarifaire adéquat.

Ce texte de loi, encore à l'état de projet, est susceptible d'inciter les investisseurs à s'impliquer dans l’infrastructure et à tous les niveaux du processus, soit dans les équipements, le transport, la distribution. Il y est aussi question des aspects liés à la sécurité et à l'environnement.

Chacun de ces volets fera l'objet d'appels à concurrence pour mieux cerner tout le secteur, précise Al Akhbar. Et pour gérer le tout, la "Société de transport du gaz naturel" sera créée ultérieurement et bénéficiera d'une situation de monopole sur tout le territoire national.

Al Akhbar rappelle qu'un plan gazier national a été lancé le 14 décembre 2014. Ce plan consiste, entre autres, en la construction d'une station de gaz naturel liquéfié (GNL), en 2021, à Jorf Lasfar. Cette station devra subvenir à une bonne partie des besoins du pays en gaz naturel liquéfié, besoins estimés à 5 milliards de m3 par année, dont 3.5 milliards de m3 destinés aux centrales électriques. 

Par Moncef El Fassi
Le 18/12/2017 à 18h39