Embouteillages à Casablanca: une colère royale fait tomber plusieurs sécuritaires

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Revue de presseKiosque360. Le cortège royal, qui traversait la préfecture de Hay Hassani, a été bloqué dans un embouteillage causé par un triporteur. Suite à cette pagaille, un haut responsable de la circulation a été muté à Laâyoune et un autre a été mis à pied.

Le 02/02/2016 à 22h19

Le roi n’est pas content de la circulation à Casablanca et il le fait savoir. En traversant la préfecture de Hay Hassani, vers 20 heures, lundi dernier, le souverain a pu constater de ses propres yeux l’anarchie qui règne dans la métropole, au niveau de la circulation. Selon Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du mercredi 3 février, le cortège royal a été paralysé durant plusieurs minutes dans un embouteillage infernal.

Le journal indique ainsi qu’un triporteur, rempli de marchandises, a causé cette grande pagaille en bloquant la route. Et pour ne rien arranger, l’incident a coïncidé avec le grand trafic que connaissent, à cette heure, les boulevards qui débouchent sur la route d’El Jadida, près du stade du C.O.C.

La réaction de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) ne s’est pas fait attendre puisque, souligne le journal, des mesures urgentes ont été prises le jour même. Ainsi, de hauts responsables sécuritaires, relevant de la wilaya de Casablanca, ont fait les frais de la mauvaise gestion de la circulation dans cette zone. Le premier responsable, coordinateur de la circulation et des équipes des motards, a été remercié et muté, pour des raisons disciplinaires, à Laâyoune, tandis qu’un autre haut gradé, responsable de la couverture de la zone où s'est produit l’incident, a été mis à pied.

Le journal rappelle que ce n’est d'ailleurs pas la première que des sécuritaires font l’objet de sanctions suite à un encombrement des routes lors du passage du cortège royal. En mars 2015, la DGSN avait en effet infligé des mesures disciplinaires à un officier de police et à son subordonné pour faute professionnelle lors du passage du souverain.

Par Ahmed Adoua
Le 02/02/2016 à 22h19