Elections 2015: Un collectif associatif interpelle Benkirane

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Un collectif associatif a adressé au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, un mémorandum de 46 propositions pour garantir des élections démocratiques, transparentes et fiables.

Le 10/09/2014 à 17h04

"Initiative civile pour des élections démocratiques". Tel est l’intitulé du mémorandum adressé au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, en perspective des élections communales de 2015. Pas moins de 46 propositions, fruit d’un débat national lancé en juin dernier par un collectif associatif, sont faites au chef de l’Exécutif, en vue d’assurer la transparence et la fiabilité de la prochaine échéance électorale. Cette initiative, explique le collectif, dans un communiqué, dont copie est parvenue à Le360, s’inscrit dans le droit fil des attributions octroyées à la société civile en tant que force de propositions par le nouveau texte constitutionnel.

Parmi les propositions faites par le collectif, figurent l’adoption des nouveaux résultats du recensement national de la population dans l’établissement des listes électorales, la prise en considération de la carte d’identité nationale dans l’élaboration desdites listes, la consécration d’une liste électorale au profit des ressortissants marocains à l’étranger, la garantie du droit de vote aux étrangers établis au Maroc sur la base de l’obtention de la carte de séjour et de l’acquittement de leurs obligations fiscales, la révision du découpage territorial, notamment en milieu rural, prenant exemple sur le concept de l’unité de la ville, l’adoption du scrutin de liste, la consécration du principe de la parité homme/femme, conformément au nouveau texte constitutionnel...

Reste, cette question qui a nourri la polémique autour de la partie qui sera habilitée à superviser l’opération électorale : le chef du gouvernement ou le ministère de l’Intérieur ? Sur cet aspect, à l’origine d’un profond désaccord entre Abdelilah Benkirane et Mohamed Hassad, le collectif associatif se veut explicite. La supervision politique des élections revient au chef du gouvernement, alors que le ministre de l’Intérieur devrait prendre en charge le volet technique et logistique, précise le collectif associatif.

Par Ziad Alami
Le 10/09/2014 à 17h04