El Othmani appelle à l’austérité

Le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani.

Le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani. . DR

Revue de presseKiosque360. El Othmani a demandé à son gouvernement de maîtriser la masse salariale et de limiter la création de nouveaux postes budgétaires.

Le 27/03/2018 à 21h16

Le gouvernement d’El Othmani est passé à la vitesse supérieure pour ce qui est de la maîtrise de la masse salariale au niveau de la fonction publique. Al Ahdath Al Maghribia indique, dans son édition du mercredi 28 mars, que Saâd-Eddine El Othmani s’est donné pour objectif de réduire autant que faire se peut le nombre de nouveaux postes budgétaires pour les prochaines lois des finances.

Le chef du gouvernement a ainsi demandé aux ministres, ministres délégués et secrétaires d’Etat de poursuivre les efforts destinés à la maîtrise de la masse salariale à travers la limitation des nouveaux postes. El Othmani appelle ses équipes à optimiser l’utilisation des ressources en utilisant les dispositions réglementaires qu’offre la loi organique des finances, notamment celles relatives à la réaffectation des postes budgétaires.

La recommandation du chef du gouvernement s’est faite dans le cadre de la correspondance envoyée par ce dernier aux différents départements au sujet de la préparation des propositions de programmation triennale du budget (2019 – 2021).Selon cette correspondance, dont Al Ahdath Al Maghribia détient une copie, le gouvernement ambitionne de réaliser, à l'horizon 2021, une croissance annuelle de 4,5% à 5,5%, avec un maintien de l’inflation dans une limite de 2%.

Selon le journal, le gouvernement compte adopter une politique d’austérité en appelant à la rationalisation des dépenses publiques par le biais d’une meilleure distribution des ressources, tout en donnant la priorité aux secteurs sociaux tels que la santé et l’enseignement.Par ailleurs, la correspondance d’El Othmani à ses équipes appelle à réduire les dépenses relatives aux équipements et à freiner le train de vie de l’Etat, notamment les dépenses d’eau et d’électricité, de téléphonie, de transport…

Par Fayza Senhaji
Le 27/03/2018 à 21h16