El Omrani: "Il n'y a pas de scissions au PJD"

Slimane El Omrani déclare au sujet du projet de loi sur l'usage légal du cannabis adopté en Conseil des ministres que "En ce qui concerne le PJD, le débat fait des vagues".

Slimane El Omrani déclare au sujet du projet de loi sur l'usage légal du cannabis adopté en Conseil des ministres que En ce qui concerne le PJD, le débat fait des vagues.

Revue de presseKiosque360. Slimane El Omrani, le secrétaire général adjoint du PJD, a démenti l'existence de deux courants opposés au sein de son parti, l'un pro Benkirane et l'autre proche d'El Othmani.

Le 08/04/2017 à 00h36

Le PJD n’a jamais été aussi soudé. C’est ce que les ténors du parti islamiste véhiculent, en ce moment, comme message politique. Le but étant de couper court aux nombreuses rumeurs selon lesquelles le PJD fait face, ces derniers temps, à diverses scissions après que l’ex-chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane soit déchargé de la constitution d’une coalition gouvernementale. C’est ce que rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce week-end 8 et 9 avril.

D’après le journal, le site officiel du PJD a démenti qu’il y ait des fractures entre ses différents membres. Slimane El Omrani, secrétaire général adjoint du PJD, qui chapeaute entre autres la communication du parti a ouvertement démenti l’existence de scissions au sein la formation politique islamiste. Il a même affirmé qu’«il n’existe absolument pas deux courants au sein du PJD, l’un pour Abdelilah Benkirane et l’autre pour Saad Eddine El Othmani».

Al Ahdath Al Maghribia, rapporte également que Slimane El Omrani a précisé que «le courant politique est une structure organisée et cohérente sur le plan idéologique au sein même d’une plus grande structure. Cette vision des choses n’est pas celle du PJD. En revanche, il est clair qu’il existe aujourd’hui une divergence en termes d’approches et de visions politiques. Mais on ne peut pas parler de deux courants politiques quand il s’agit du PJD». Le secrétaire général adjoint du parti ajoute par ailleurs que «les membres du secrétariat général du PJD adhèrent toujours à la vision la plus juste et la plus cohérente qu’elle émane de Abdelilah Benkirane ou de Saad Eddine El Othmani ou même d’une tout autre personne du parti».

Par Mouna Qacimi
Le 08/04/2017 à 00h36