Education nationale: pourquoi Amzazi a annulé une réunion avec les syndicats

Le ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi.

Le ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi. . DR

Le ministère de l’Education nationale a décidé d’annuler une rencontre qu’il devait tenir, ce mardi 23 avril, avec les syndicats les plus représentatifs de l’enseignement. La raison? La reprise des grèves par certains enseignants-cadres des académies régionales. Explications.

Le 23/04/2019 à 09h36

Les enseignants cadres des académies régionales ne tiennent pas parole et, du coup, Saaïd Amzazi, leur ministre de tutelle, a vu rouge.

Dans un communiqué diffusé hier, lundi 22 avril, en début de soirée, le ministère de l’Education nationale a annoncé l’annulation d’une réunion qui devait se tenir ce mardi avec les syndicats les plus représentatifs de l’enseignement.

La raison? «Certains enseignants-cadres des académies n’ont pas respecté leurs engagements comme convenu lors de la réunion du samedi 13 avril et qui devaient reprendre les cours le 15 avril [jour de la rentrée des classes après les vacances de printemps, Ndlr]», lit-on dans le communiqué du département de Saaïd Amzazi.

Le ministère rappelle que, contrairement à des allégations véhiculées, ce département a respecté ses propres engagements et à la lettre: suspension de toutes les mesures disciplinaires (légales et administratives) à l’encontre de certains enseignants grévistes, déblocage des salaires, réouverture des dossiers des cadres suspendus et report du concours de qualification professionnelle pour permettre aux concernés de mieux se préparer.

«Il n’est plus possible de continuer sur la voie du dialogue en l’absence d’un minimum de conditions nécessaires pour une concertation responsable et sérieuse», ajoute le ministère.

Cela dit, le département de l’Education nationale affirme que le dialogue sera toujours possible à la condition que les cadres des académies regagnent leurs postes et s’acquittent de leur «noble mission», en plus de sauver l’année scolaire en cours et de préserver les intérêts des élèves.

Par Rahim Sefrioui
Le 23/04/2019 à 09h36