Le changement, c’est maintenant au ministère de l’Education nationale, affirme le quotidien Al Massae qui, dans sa livraison de ce mercredi 20 novembre, cite des sources concordantes. D’après celles-ci, des têtes vont tomber. Il s’agirait d’un bon nombre de directeurs d’académies régionales et de directeurs centraux et provinciaux s'étant rendus coupables de manquements dans l’exercice de leurs fonctions. Des manquements signalés dans un précédent rapport de l’inspection générale de ce département et portant sur des projets prioritaires et des chantiers annoncés par le roi.
Citant les mêmes sources, le quotidien précise que c’est le ministre de tutelle, Said Amzazi, encouragé par la confiance renouvelée qu'a placée en lui le souverain, qui en a décidé ainsi, le but étant d’accélérer la cadence des réformes d’un chantier vital pour l’avenir du Maroc et des Marocains. En priorité, la lutte contre la corruption et la mise en place des règles d’une bonne gouvernance à même de restructurer le secteur.
Le ministère mise ainsi, notamment, sur la suppression de certaines directions qui, comme l’avait souligné un précédent rapport de la Cour des comptes, revêtent un caractère strictement superficiel et ne sont, en fait, d’aucune utilité. Ces structures, ajoute Al Massae, profitaient jusque-là du projet mort-né du plan d’urgence de la réforme de l’Education nationale.
Il est également question de promotions internes pour remplacer les partants au sein des départements. Tout le challenge, pour Amzazi, est de trouver les profils idoines pour relever le défi du renouvellement et de l’efficacité recherchée.