Drame de Sidi Boulaalam: le BCIJ entre en ligne

Quatre femmes et deux enfants sont encore entre la vie et la mort suite à la bousculade d'Essaouira.

Quatre femmes et deux enfants sont encore entre la vie et la mort suite à la bousculade d'Essaouira. . DR

Revue de presseKiosque360. Suite à l’ouverture d’une enquête judiciaire par les autorités compétentes au niveau régional, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) est entré en ligne pour élucider le drame de Sidi Boulaalam, dans la province d’Essaouira. Les détails.

Le 22/11/2017 à 20h48

Nouveau rebondissement dans l’affaire du drame de Sidi Boulaalam, où quinze femmes ont péri dans une bousculade survenue lors d’une opération caritative de distribution de denrées alimentaires. En effet, suite à l’annonce, par le ministère de l’Intérieur, de l’ouverture d’une enquête pour élucider cette affaire, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) est entré en ligne pour déterminer les responsabilités des différents intervenants dans cette opération qui a viré au drame, rapporte Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 23 novembre.

Citant ses sources, le quotidien affirme ainsi que des éléments du BCIJ ont auditionné, mardi, le caïd de l’annexe administrative Amrar et le chef par intérim du cercle Al Hanchan, dans la province d’Essaouira. Et d'ajouter que des inspecteurs de l’Inspection générale de l’Administration territoriale (IGAT), relevant du ministère de l’Intérieur, sont à pied-d'oeuvre, depuis lundi, au siège de la préfecture où ils auditionnent des fonctionnaires et responsables administratifs, tout en passant au crible les documents relatifs à la gestion de la province. Suite aux instructions royales, le juge d’instruction près la Cour d’appel de Marrakech a par ailleurs auditionné, mardi, le gouverneur de la province, Jamal Mokhtar.

Lors de sa réponse à une question orale au Parlement, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, est revenu sur cette tragédie en notant l'afflux massif et inattendu de citoyens sur les lieux de la distribution des denrées alimentaires. Afflux bien supérieur à celui que de telles opérations ont pu provoquer ces dernières années, a-t-il ajouté.

Par Mohamed Younsi
Le 22/11/2017 à 20h48