Diapo-Vidéo. Aziz Akhannouch présente le livre «100 jours, 100 villes»

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Aziz Akhannouch, président du RNI, a recadré le PJD, ce vendredi 9 juillet, lors de la cérémonie de présentation du livre de synthèse «100 jours, 100 villes». Pour lui, les villes marocaines aspirent à «d'autres priorités», plutôt que de voir leurs rues baptisées par le PJD de noms salafistes.

Le 10/07/2021 à 13h20

Ce propos est intervenu dans le contexte de la présentation par le président du RNI, ce vendredi 9 juillet 2021, au siège du parti à Rabat, d'un livre de 500 pages consacré aux résultats de la tournée de concertation qu'a entreprise, depuis 2019, le RNI auprès des populations de 64 villes sur un total de 100 cités.

«Les villes visitées ont besoin des infrastructures, de services de santé, de l'éducation et non pas de rues portant des noms de citoyens du Moyen-Orient», a martelé le chef du RNI, faisant ainsi référence à certaines municipalités dirigées par le PJD qui ont dernièrement remplacé les noms historiques des rues de leur ville par des noms de salafistes.

Aziz Akhannouch est revenu, dans son allocution, au processus de concertation avec les citoyens pour signifier que celui-ci a touché près de 60.000 familles.

«Notre démarche de concertation, la première dans l'histoire du RNI, a enregistré aussi près de 63.000 commentaires via les réseaux sociaux et le net. Nous avons également entrepris une deuxième phase de concertation qui a touché la même et première vague de 35.000 personnes», a précisé le chef de ce parti centriste. 

«A travers cette phase, nous voulions savoir si ces citoyens ont maintenu leurs doléances ou s'ils avaient d'autres réclamations», a ajouté le chef de file du RNI.

Aziz Akhannouch était entouré des membres du Bureau politique du RNI, dont Mohamed Boussaïd, Rachid Talbi Alami, Anis Birou, Amina Benkhadra et Nawal Moutawakil. 

Cet ouvrage totalisant 500 pages contient un chapitre réservé aux conclusions de ce processus.

Parmi celles-ci, figurent la nécessité de «rétablir la confiance avec le citoyen, d'instaurer un fort lien des citoyens avec l'identité de leur ville, d'accorder le besoin des jeunes à l'accès à divers services, de réadapter les infrastructures spécifiques aux villes, de dynamiser l'économie, d'assurer la bonne gestion et gouvernance et de prendre en compte les spécificités des petites villes».

En conclusion, Aziz Akhannouch a annoncé que ce processus de concertation n'était pas encore achevé. «Nous allons reprendre notre bâton de pèlerin vers les 40 villes restantes afin de conclure ce processus d'écoute et de coordination vers la fin du mois de juillet», a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/07/2021 à 13h20