Diapo. Terrorisme: l’arsenal saisi chez les membres de la cellule démantelée à Tanger et Oujda

DiaporamaLe BCIJ a démantelé, vendredi 11 novembre, à Tanger et à Oujda, une cellule terroriste composée de quatre membres au casier judiciaire très chargé. Retour en mots et en images sur ce coup de filet qui a mis hors d’état de nuire une cellule au passif très lourd.

Le 12/11/2016 à 16h02

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Un coup de filet mené par la brigade antiterroriste du Bureau central des investigations judiciaires a abouti au démantèlement, hier vendredi, d'une nouvelle cellule terroriste opérant à Oujda et à Tanger. Selon des informations recueillies par Le360, cette opération qualitative a abouti à la saisie, outre le véhicule de type Mercedes C63 AMG utilisé par les membres de cette cellule composée de quatre membres, d'un sabre, d'un gourdin, de coutelas, sans compter les puces de téléphones mobiles et de clefs USB.

D'après nos sources, le sabre saisi (voir diapo) aurait été retrouvé chez le dénommé Achraf El Khchef à Tanger, et les autres produits à Oujda.

Un communiqué diffusé hier vendredi par le ministère de l'Intérieur, et relayé par Le360, révèle que l'un des membres de cette cellule faisait déjà l'objet d’un avis de recherche pour son implication présumée dans le trafic international de drogues.

Les trois autres membres sont également bien connus des services de sécurité puisqu’ils avaient déjà fait de la prison.

L’un d'eux était en contact avec des groupuscules extrémistes à l’étranger, tandis qu’un autre est connu pour avoir combattu dans la zone de conflit syro-irakienne.

Le quatrième membre de la cellule démantelée, quant à lui, a été extradé de Belgique en 2014 après avoir purgé une peine d’emprisonnement pour son implication dans une affaire de kidnapping, homicide volontaire et trafic de drogues.

D'après les premiers éléments de l’enquête, avant son démantèlement, cette cellule avait kidnappé et séquestré une personne dans une maison de Tanger et prévoyait de vendre sa voiture à Oujda pour financer ses projets terroristes.

Cette affaire n’est pas sans rappeler le lien étroit qui existe entre les organisations terroristes et les réseaux du crime organisé pour financer des attentats.

Par Ziad Alami
Le 12/11/2016 à 16h02