Politique

Dès sa réélection à la tête du RNI, Aziz Akhannouch réitère sa détermination à appliquer les engagements gouvernementaux

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid le 05/03/2022 à 17h14

cover - Aziz Akhannouch - RNI - 2e mandat - programme gouvernemental

Alors qu'il vient tout juste d'être réélu à la tête du RNI, Aziz Akhannouch, a réitéré son engagement à mettre en œuvre durant son mandat les principaux projets proposés par le programme gouvernemental.

Dès l’annonce de sa réélection, ce samedi 5 mars 2022 à l’unanimité par 2.548 voix, le président du RNI, Aziz Akhannouch, a réitéré son engagement à mettre en œuvre durant son mandat les principaux projets proposés par le programme gouvernemental.

Souriant et très détendu, Aziz Akhannouch a d’abord salué et remercié, depuis le siège du parti à Rabat, l’ensemble des congressistes, répartis sur treize sections régionales, pour la confiance qui lui a été renouvelée.

Il a ainsi cité nommément des piliers du RNI tels que Rachid Talbi Alami, président de la Commission préparatoire du 7e congrès, Anis Birou, membre de la commission politique et des MRE, Mohamed Boussaid, coordinateur de la région de Casablanca-Settat, Saïd Chbaâtou, coordinateur de la région de Ouarzazate, Mohamed Aujjar, coordinateur de la région d’Oujda, Saïd Benbrahim, coordinateur de la région de Rabat, Amina Benkhadra, présidente de la Commission des femmes et Mbarka Bouaida, coordinatrice de la région de Guelmim Oued Noun.

«Nous sommes un grand parti, une formation qui promet et exécute, un RNI dynamique qui agit dans un grand pays qui compte de grands moyens. Grâce aux orientations du Souverain, nous sommes optimistes quant à la réalisation de nos projets», a martelé Aziz Akhannouch sous des applaudissements nourris.

Aziz Akhannouch réélu à l'unanimité pour un second mandat à la tête du RNI

Mais la cérémonie de clôture du congrès du parti, ce samedi, a enregistré une fausse note quand Rachid Talbi Alami a répondu à des critiques, sans nommer aucune partie, liées à de supposés différends et à des détracteurs du parti, en allusion aux islamistes du PJD.

«Il n’y a aucun différend interne et celui qui le prétend doit attendre encore le prochain congrès pour le prouver», a tranché le président actuel de la Chambre des représentants. Plusieurs témoignages recueillis sur place, lors du congrès à Rabat, ont confirmé l’unanimité qui s’est dégagée autour de la personne d’Aziz Akhannouch.

Ce samedi après-midi, dernier jour du congrès, sera consacré à l’élection du premier Conseil national d’après le 7e congrès et à l’élection par celui-ci des membres du nouveau bureau politique. Ce dernier devrait comprendre 24 membres auxquels s’ajoutent les ministres du RNI désignés d’office et les présidents des différentes associations issues du parti de la Colombe.