Des frégates espagnoles jettent l'ancre à 800 m du port de Nador

Revue de presseKiosque360. Madrid renforce sa présence militaire dans les eaux territoriales du préside occupé de Melilia. A moins d’un kilomètre du port Bni Nsra, dans la province de Nador, trois frégates espagnoles viennent de jeter l'ancre. Que se passe-t-il exactement?

Le 08/11/2016 à 21h21

La marine espagnole renforce sa présence militaire dans les eaux territoriales de la ville occupée de Melilia et poste trois frégates à 800 mètres du port de Bni Nsar, dans la province de Nador, fait savoir le quotidien Assabah dans sa livraison de ce mercredi 9 novembre. Depuis déjà la semaine dernière, Madrid déploie ses forces maritimes les plus perfectionnées, près de la ville occupée de Melilia, rassurant ainsi ses ressortissants dans la région et prenant place, surtout, sur l'échiquier géostratégique de la Méditerranée, ajoute le journal. Et de souligner que ce mouvement maritime s’inscrit dans le cadre d’une opération qui entend faire face à d’éventuelles ambitions du Maroc d’étendre sa base militaire, située sur le port de Bni Nsar, ainsi qu'à l’augmentation du nombre de navires et autres pièces militaires acquis dernièrement par le Maroc et souvent placés dans la zone méditerranéenne. Assabah rapporte aussi qu'en début de semaine dernière, deux navires de guerre se sont amarrés, avec à leur bord des appareils développés de détection et destruction d’explosifs et de mines, ainsi qu’une équipe d’«hommes-grenouilles» spécialisée dans le démantèlement des explosifs en tous genres. Dans le cadre de cette visite, l’état-major des forces armées de Melilia a permis aux habitants de la ville occupée de Melilia de monter à bord, les mercredi et jeudi derniers, pour prendre connaissance de tous ces appareils et équipements développés, les mettant ainsi dans une certaine confiance contre toute éventuelle menacée extérieure. Cette opération sera suivie d’autres visites entreprises par d’autres frégates qui déploieront également leurs passerelles pour laisser monter à bord les populations locales de la ville occupée, conclut le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 08/11/2016 à 21h21