Dakhla: le vol d’un véhicule militaire met en alerte les forces de sécurité

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Revue de presseKiosque360. Les forces de sécurité étaient, dimanche dernier, en état d’alerte maximale à Dakhla, capitale de la région de Oued Eddahab. Et il y avait de quoi, car deux hommes enturbannés avaient menacé à l’arme blanche un colonel de l’armée, avant de lui voler un tout-terrain de service.

Le 12/09/2017 à 23h00

C’est un fait assez rare pour ne pas être signalé, à savoir le vol, en plein jour, d’un véhicule de service de l’armée, à Dakhla. Les quotidiens Al Massae et Al Akhbar, dans leur livraison de ce mercredi 13 septembre, rapportent que les faits se sont déroulés dimanche 10 septembre à Dakhla, non loin du quartier militaire (El Hay El Askari) plus précisément.

Un colonel de l’armée, qui n’est autre que l’adjoint du chef du Bataillon léger d’intervention rapide (BLIR) de Dakhla, était au volant de ce 4X4 de service, selon Al Massae. Il a été intercepté, non loin de la base militaire où il se rendait, par deux hommes aux visages complètement masqués par des turbans et munis d’armes blanches. Ses deux assaillants ont immédiatement pris la fuite à bord du véhicule militaire vers une destination inconnue.

C’est le colonel lui-même qui a rapidement donné l’alarme, qui s’est étendue comme une traînée de poudre à tous les services de sécurité basés dans les provinces sud du royaume, aussitôt placés en état d’alerte maximale.

A Dakhla, plusieurs patrouilles de la gendarmerie royale se sont rapidement déployées dans et aux alentours de la capitale de la région de Oued Eddahab, alors qu’un hélicoptère militaire survolait la ville pour tenter de localiser le véhicule. De même, la Direction générale de la sûreté nationale est entrée en ligne dans cette affaire pour tenter d’en démêler l’écheveau.

Il faut dire que l’intégrité physique de l’officier supérieur de l’armée étant sauve, le mobile des agresseurs ne pouvait être que le vol du tout-terrain, une catégorie de voitures par ailleurs très prisée dans cette région désertique. D’ailleurs, et selon une source qui s’est confiée à Al Massae, les commanditaires de cet acte criminel doivent être recherchés dans le milieu des trafiquants de drogue, de cigarettes de contrebande, de pièces détachées de voitures volées, qui sévissent dans le no man’s land voisin de Kandahar, situé à la frontière maroco-maritanienne.

Par Mohammed Ould Boah
Le 12/09/2017 à 23h00