Cuisant échec de la propagande séparatiste au Parlement suisse

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita et la présidente du Conseil national (Chambre basse du Parlement suisse), Irène Kalin.

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita et la présidente du Conseil national (Chambre basse du Parlement suisse), Irène Kalin. . DR

Des éléments séparatistes à la solde du régime militaire d’Alger ont tenté de s’attirer la sympathie du Parlement suisse en approchant deux députés helvétiques de gauche. Mal leur en a pris.

Le 28/09/2022 à 16h34

La tentative d’incursion du Parlement suisse par des éléments séparatistes s’est finalement soldée par un cuisant échec. La position de cette institution helvétique sur l’intégrité territoriale de Maroc est la même que celle du gouvernement fédéral.

Cette démarche entreprise par les deux mercenaires appelle à plusieurs remarques. Venus de Bruxelles, où ils sont établis de manière régulière, les marionnettes d’Alger ont tenté d’user des vestiges de leur dogme gauchiste éculé pour avoir accès au Parlement suisse dans l'espoir d' y être reçus par deux représentants de la gauche de ce pays.

En fait de réunion, la tentative désespérée des séparatistes s’est résumée en réalité à un «accueil» et, puisque rodés à la manipulation, ces individus ont voulu faire croire à «l'appui de la part de parlementaires suisses à leur cause perdue à l’avance», estime-t-on dans les milieux politiques marocains.

Un échec total, car leur présence dans l’enceinte du Parlement, a-t-on souligné, n’est qu’un «cas purement isolé, qui n'engage ni la position des partis politiques, ni celles des deux parlementaires et encore moins celle du gouvernement suisse».

Autre constat qui renvoie à la perte de crédibilité des hommes à la solde d’Alger. Le recours à des séparatistes en provenance de Bruxelles, pour approcher des députés suisses, «confirme le déclin de l’influence des relais du Polisario en Suisse».

Il s’agit donc d’une manœuvre, qui s’inscrit, selon les mêmes sources, dans la campagne de «désinformation et de propagande initiée par le Polisario dans certains milieux non officiels en Europe». Confirmant ainsi «l’incapacité de ce dernier à rallier les décideurs européens à leurs thèses», a affirmé de son côté Salmi Lahssini, politologue, dans une déclaration pour Le360.

Ce dernier rappelle que les responsables du département fédéral des Affaires étrangères suisse ont refusé, en décembre 2021, de recevoir deux parlementaires suisses qui étaient accompagnés d’un soi-disant représentant du Polisario à Bruxelles. Le département fédéral des Affaires étrangères avait alors précisé qu’aucune réunion n’était envisageable avec les représentants «d’une entité qu’ils ne reconnaissent pas». 

«Franchir le rempart de l’Europe ne se fait pas par des mensonges et de la duperie», estime le politologue en rappelant la ferme position de la Suisse au sujet du Sahara marocain. Ce pays, connu par sa position «claire», a-t-il rappelé et qui fait prévaloir «la centralité du processus politique en soutenant l'initiative marocaine, comme base de règlement définitif de ce conflit artificiel».

Il faut également signaler que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait mis en exergue la position de la Suisse lors d’un entretien qu’il avait eu le 3 décembre 2021 à Genève avec la présidente du Conseil national (Chambre basse du Parlement suisse), Irène Kalin.

Dans le même ordre d’idées, il faut se remémorer la dernière déclaration de l’ambassadeur de Suisse au Maroc, Guillaume Scheurer, au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume. Le Maroc, a-t-il affirmé à la presse, a accompli «des efforts sérieux et crédibles» en vue du règlement du conflit autour du Sahara marocain.

«Nous notons les efforts sérieux et crédibles que le Maroc a accomplis au fil des années, notamment l’Initiative d’autonomie qui s’inscrit parfaitement dans ce cadre», a déclaré le diplomate suisse.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 28/09/2022 à 16h34