Croulant sous les dettes, des communes du nord au bord de la faillite

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Revue de presseKiosque360. Des communes comme Chaouen, Tétouan, Fnideq, Martil et M’diq sont au bord de l’asphyxie. En cause, des charges en hausse, des recettes frôlant le ridicule et, surtout, une bien mauvaise gestion.

Le 03/03/2020 à 18h51

Baisse des recettes, hausse continue des charges... Mais il y a également l’accumulation de plusieurs années de dettes, les jugements pour expropriations et le coût des services délégués. Autant de facteurs qui font que de nombreuses communes du nord du Maroc comme Chaouen, Tétouan, Fnideq, Martil et M’diq sont aujourd’hui au bord de la faillite, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 4 mars. 

«Il faut ajouter à cela le manque de toute rationalisation des recettes et autres dépenses et l’échec total de la mise en place de stratégies à même de limiter les déficits. Sans parler du non-respect des engagements, notamment vis-à-vis des fonctionnaires», écrit le quotidien. 

Des sources citées par Al Akhbar relèvent que des dizaines de millions de dirhams, sous forme de dette envers les sociétés délégataires du transport public et du ramassage des ordures, sont au passif de ces communes. «Ceci, en plus des indemnités dues aux fonctionnaires et des aides destinées aux associations qui ne sont toujours pas honorées», indique Al Akhbar

Des communes comme Martil, M’diq et Fnideq n’arrivent même pas à s’acquitter de leurs factures d’eau et d’électricité, ce qui leur a valu des avertissements d’Amendis. On peut donc toujours rêver de «générer des marges pour activer des projets de développement et oeuvrer, comme il se doit, à un meilleur cadre de vie et de meilleurs services rendus aux citoyens», peut-on encore lire.

Rappelons que ce sont essentiellement des militants du PJD qui siègent à la tête de ces communes.

Par Maya Zidoune
Le 03/03/2020 à 18h51