Crise majorité-opposition: Le Cabinet royal joue le médiateur

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Revue de presseKiosque360. Course contre la montre pour le Cabinet royal afin d'apaiser les tenions entre le gouvernement et l’opposition. Surtout à l’approche des élections des collectivités territoriales. Des conseillers du roi avaient reçu les leaders de l’opposition venus soumettre un mémorandum au souverain.

Le 08/04/2015 à 09h38

Les conseillers du roi, Fouad Ali El Himma et Abdellatif Menouni, s’étaient réunis, quelques heures après leur rencontre avec les chefs des partis de l’opposition, avec le Chef de gouvernement à son domicile, l’informant du contenu de la correspondance adressée par les leaders de l’opposition au roi Mohammed VI, rapporte Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition de ce mercredi 8 avril. Ils ont de même fait part à Abdelilah Benkirane de la réunion, de trois heures, qu’ont eue trois conseillers du roi avec Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Mustapha Bakkoury, secrétaire général du Parti authenticité et aodernité (PAM), Mohamed Abied, secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), et Toufiq Hjira, président du Conseil national du parti de l’Istiqlal (PI) qui a représenté son secrétaire général, Hamid Chabat.

D’après le journal arabophone, Abdelilah Benkirane n’a laissé rien filtrer sur sa rencontre avec les deux conseillers du roi et à laquelle a assisté un ministre de son gouvernement, indiquant que cette réunion a été consacrée à apaiser les tensions entre les deux parties particulièrement lors des meetings. Pourtant, relève la publication, Chabat a été le premier à violer cet "accord éthique" en s’attaquant à El Habib Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, le qualifiant de "Don Juan".

L’invective de Chabat intervient au moment où certains leaders de l’opposition respectent cet accord. Mais le patron du parti de la Balance est revenu de nouveau à la charge, lors du meeting d’Errachidia, en s’attaquant à Benkirane, à Choubani et au PJD qu’il a accusé de collusion avec la formation des Frères musulmans et de la nébuleuse terroriste Daech.

Par Samir Chennaoui
Le 08/04/2015 à 09h38