Crise au Mali: La démarche partielle d'Alger dénoncée

A l'extérieur du stade où a eu lieu la cérémonie, un marché a été improvisé par les passants

A l'extérieur du stade où a eu lieu la cérémonie, un marché a été improvisé par les passants . DR Lancinet Sangaré (Mali)

L’Organisation des sociétés civiles de l’Azawad, qui représente des populations des régions du nord du Mali, dénonce son exclusion des pourparlers de paix qui reprennent, ce lundi à Alger.

Le 01/09/2014 à 11h43

L’Organisation des sociétés civiles de l’Azawad (Osca), qui représente des réfugiés, des déplacés et des populations des régions du nord du Mali, a dénoncé son exclusion des pourparlers de paix d'Alger qui reprennent ce lundi. "Nous nous inquiétons de la démarche partielle dans le choix des interlocuteurs invités à Alger dans le cadre de la reprise des pourparlers dit "inclusifs" sur l’avenir du Nord-Mali", a souligné l'Osca dans un communiqué parvenu à Le360. Cette ONG relève que ces pourparlers ne tiennent pas compte de l’article 21 de l’Accord de Ouagadougou, qui mentionne clairement que toutes les communautés du nord doivent être représentées dans le cadre de ce dialogue en vue d’aboutir à l’établissement d’une paix globale et définitive.

L'Osca met en garde contre "les ingrédients d’une future rébellion". "La floraison des groupes armés, ajoute cette organisation, reflète la non représentation des différentes tendances, couches sociales, tribales et groupes communautaires du Nord-Mali. Cette exclusion est une source de frustration inquiétante pour l’avenir du Mali", est-il ajouté. A noter qu'une délégation de l'Azawad a été reçue, vendredi à Rabat, par le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 01/09/2014 à 11h43