COP22: tentatives de «parasitage» autour du déplacement de Ban Ki-moon à Marrakech

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. . DR

Interrogé sur des projets d’exploitation de l’énergie éolienne mis en chantier dans les provinces sahariennes, le porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujarric, a répondu qu’il fallait poser la question au pays hôte de la COP22, à savoir au Maroc.

Le 03/11/2016 à 19h01

Alors que Ban Ki-moon se prépare à se rendre à Marrakech, pour la Conférence internationale sur le climat (COP22) qui se tiendra du 7 au 18 novembre 2016, les (méchantes) langues se délient et tentent désespérément de parasiter ce premier déplacement au Maroc du responsable onusien. Un confrère du site d’information Innercity (accrédité à l’ONU) a en effet relayé, lors du point de presse quotidien du porte-parole de Ban Ki-moon, les allégations du front Polisario au sujet de «l’exploitation des ressources naturelles du Sahara», reprenant à son compte le «verdict» d’un ancien conseiller juridique de Kofi Annan, en l’occurence le juriste suédois Hans Corell, jugeant «illégale» cette exploitation au regard du droit international.

Innercity voulait en effet évoquer avec le porte-parole de Ban Ki-moon, le français Stéphane Dujarric, les projets d’exploitation de l’énergie éolienne mis en chantier par le Maroc dans ses provinces sahariennes. Le confrère a été simplement ignoré par le porte-parole de Ban Ki-moon, lui affirmant «n’avoir aucune idée de ces projets»!

Frustré par cette réponse laconique et désarçonnante, le confrère qui s’est découvert l’étrange vocation de servir de caisse de résonnance à la phraséologie séparatiste voulait insister en affirmant que ces projets figuraient bel et bien (!) sur le site officiel de la COP22. Mais là, il s’est vu simplement reporter vers la partie marocaine, qui préside la COP22.

Notre confrère qui voulait certainement susciter «l’embarras» de l’ONU s’en est allé les mains vides, déçu que sa «requête», ou pour être précis celle du Polisario, n’ait pas été satisfaite. Pitié!

Par Ziad Alami
Le 03/11/2016 à 19h01