Conseil de la concurrence: Nouvelle ère

Rien n’est garanti pour Abdelali Bennamour qui n’a toujours pas été confirmé à la tête du futur Conseil de la concurrence.

Rien n’est garanti pour Abdelali Bennamour qui n’a toujours pas été confirmé à la tête du futur Conseil de la concurrence. . DR

Revue de presseKiosque360. Abdelali Benamour, président du Conseil de la concurrence, se félicite de l'entrée en vigueur de la loi relative au Conseil et celle portant sur la liberté des prix et de la concurrence.

Le 03/10/2014 à 07h14

La dernière sortie publique du président du Conseil de la concurrence fait la Une de plusieurs journaux de ce vendredi 3 octobre. "Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on peut dire que le Maroc a réellement un Conseil de la concurrence", a souligné Abdelali Benamour, lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Rabat. Le président du Conseil de la concurrence faire référence à la loi 20-13 relative au Conseil et 104-12 portant sur la liberté des prix et de la concurrence adoptées par les deux Chambres du Parlement et publiées dans le bulletin officiel le 7 août dernier, poursuit le quotidien. Et de préciser: "Les lois en question confèrent au Conseil de la concurrence quatre types de pouvoir. L’un des plus essentiels est le pouvoir décisionnaire, qui donne au Conseil le droit d’imposer des sanctions contre les organismes ayant transgressé les règles du droit de la concurrence".

Réforme "satisfaisante"

Autre son de cloche sur les colonnes de l’Economiste. "L’adoption du décret d’application de la loi 104-12 hypothèque temporairement l’entrée en vigueur de la réforme", croit savoir le quotidien économique. Et de rappeler que "le Secrétariat général du gouvernement a mis les projets de décret en ligne pour consultation publique". Cité par le journal, Abdelali Benamour estime que la réforme "pour laquelle nous avons milité est satisfaisante, même si nous avons pas passé 100% des propositions soumises en juin 2009 déjà". Le journal fait observer que "le Conseil de la concurrence est en jachère depuis octobre 2013. Symboliquement du moins. Le mandat de ses membres a pris fin à cette date-là". En attendant, "président, secrétariat général et rapporteurs ne sont pas restés les bras croisés durant cette phase transitoire et décisive", relève L'Economiste.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 03/10/2014 à 07h14