Congrès de l’Istiqlal: qui pour succéder à Chabat?

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Revue de presseKiosque 360. Depuis l’annonce de son Congrès national prévu vers la fin du mois de mars, les projecteurs sont braqués sur le Parti de l’Istiqlal. L'enjeu est de taille pour les militants qui devront désigner le successeur de l’actuel secrétaire général du Parti de la Balance, Hamid Chabat.

Le 11/01/2017 à 09h16

Le Parti de l’Istiqlal s’apprête à tenir son Congrès national ordinaire vers la fin du mois de mars pour renouveler ses instances dirigeantes, à savoir le Conseil national, le Bureau exécutif et le secrétaire général du parti.

Ce dernier poste suscite déjà les convoitises et alimente les supputations au sein du parti et ailleurs. Qui succédera au "trublion"Hamid Chabat? C’est la question que se posent de nombreux observateurs de tous bords.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce mercredi 11 janvier, des noms circulent déjà pour briguer le secrétariat général du parti de la Balance.

Parmi eux, Abdelwahed El Fassi, fils du leader historique du parti, Allal El Fassi, Mohamed El Ouafa, ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Mhamed El Khalifa, ancien leader du parti, et Nizar Baraka, membre du Conseil national et président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Des sources du parti affirment au journal qu’en dépit des désaccords qui émaillent les relations entre les quatre prétendants au secrétariat général du PI, un dénominateur commun les unit.

En effet, ils seraient tous d’accord pour éloigner du futur Bureau exécutif du parti le trio composé de Yasmina Baddou, ancienne ministre de la Santé, Karim Ghellab, ancien président de la Chambre des représentants et Taoufiq Hjira, président du Conseil national et ancien ministre de l’Habitat et de l’urbanisme.

Mais pour réussir ce pari, fait remarquer le quotidien, les quatre candidats au secrétariat général du PIde la devront composer avec l’actuel secrétaire général, Hamid Chabat. Ceci, car celui-ci maîtrise toujours les rouages du parti, en dépit de ses derniers impairs qui lui ont valu une condamnation unanime.

Par Mohamed Younsi
Le 11/01/2017 à 09h16