Conférence internationale sur Al Qods au Maroc: la participation d'Israël en question

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Une conférence internationale sur la question d'Al Qods se tiendra mardi 26 et mercredi 27 juin à Rabat sous l'égide des Nations unies, en présence d'une délégation d'Israël et d'une délégation palestinienne. Remous au sein de la société civile marocaine.

Le 25/06/2018 à 13h00

C'est le Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, organe subsidiaire de l’Assemblée générale, qui organise, avec le soutien de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), la Conférence internationale sur la question d’Al Qods.

Mais une ONG marocaine pro-palestinienne dénonce la participation d'Israël à cet événement. De son côté, l'ONU affirme que cette présence est conforme à la légalité internationale.

"Le Maroc ne fait qu'abriter cette conférence. Les invitations sont adressées par l'ONU et l'OCI", a-t-on souligné de source gouvernementale marocaine. "Il ne faut pas être naïf. Rappelons qu'Israéliens et Palestiniens se rencontrent dans toutes les conférences internationales", a commenté cette source.

Le thème de la conférence porte sur "La question d’Al Qods après 50 ans d’occupation et 25 ans d’existence des Accords d’Oslo". L'ONG rejette la participation de Moshe Amirav, ancien conseiller pour les négociations de Camp David en 2000. La conférence s’ouvrira le 26 juin 2018 à 15 heures au ministère des Affaires étrangères, en présence de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères du Maroc, de Miroslav Jenča, sous-secrétaire général aux affaires politiques de l’Organisation des Nations unies, et de Samir Bakr, secrétaire général adjoint de l’Organisation de la coopération islamique. 

L'événement sera l’occasion pour les Etats membres "d’exprimer leurs positions et d’échanger des opinions, en particulier compte tenu de l’évolution récente de la situation". La conférence offrira également "une tribune précieuse, d’une part, aux jeunes d’Al Qods-Est pour présenter leur situation tragique à la communauté internationale et, d’autre part, aux participants pour échanger et trouver des solutions concrètes aux défis auxquels les jeunes font face, solutions essentielles pour l’avenir de la ville et pour parvenir à une paix durable", selon les organisateurs.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 25/06/2018 à 13h00