Chambre des conseillers: 450.000 dirhams pour la traduction des discours des invités

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Revue de presseKiosque360. La Chambre des conseillers, qui a dernièrement abrité les travaux de la 11ème session du congrès des Sénats et des Assemblées d’Afrique et du monde arabe, a déboursé 450.000 dirhams uniquement pour les services d’interprétation instantanée. Un montant astronomique qui crée la polémique.

Le 25/09/2017 à 19h00

Les dépenses occasionnées par l’organisation, les 20 et 21 septembre à Rabat, des travaux de la onzième session du congrès des Sénats et des Assemblées d’Afrique et du monde arabe, suscitent déjà déjà des tensions. Ainsi, la facture dédiée aux services d’interprétation instantanée s’est élevée à pas moins de 450.000 dirhams. 

Dans son édition de ce mardi 26 septembre, le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui cite des sources au sein de l’institution législative, rapporte que l'opacité de cette transaction, effectuée par le secrétariat général de la deuxième Chambre, a été vivement critiquée. Car, précisent les mêmes sources, les frais occasionnés, en pareilles occasions, pour l’interprétation instantanée, oscillent généralement entre 100.000 et 150.000 dirhams. 

Or, la Chambre des conseillers a déboursé le triple de la somme normalement dédiée à ces services. Autant dire que les questions relatives à la gestion de l’institution, à la bonne gouvernance et à la transparence, se font, à quelques jours de la rentrée parlementaire, plus polémiques que jamais. 

Ce congrès, rappelle-t-on, avait pour objectif de consolider le rôle du royaume dans le continent africain et le monde arabe et de renforcer les liens multidimensionnels entre le Maroc et les pays de ces régions. 

Plusieurs questions et sujets de grande importance, concernant l'afrique et le monde arabe, ont d'ailleurs été examinées lors de cette session qui a, également, été l'occasion de donner un nouveau souffle à la coopération afro-arabe. Et ce conformément à une stratégie de développement globale et une vision africaine, arabe, participative, complémentaire et solidaire, basée sur la consolidation des intérêts économiques et des liens humanitaires entre les pays membres, avait souligné la deuxième Chambre du parlement.

Par Mohamed Younsi
Le 25/09/2017 à 19h00