Benkirane II : la guerre des portefeuilles a déjà commencé !

Un projet de loi devra bientôt être soumis au Conseil de gouvernement.

Un projet de loi devra bientôt être soumis au Conseil de gouvernement. . DR

Revue de presseToute la classe politique ou presque parle d‘un remaniement pour traverser la crise gouvernementale. Les spéculations vont bon train...

Le 15/05/2013 à 06h32, mis à jour le 15/05/2013 à 11h48

A lire plusieurs quotidiens datés de ce mercredi 15 mai, l’option d’un remaniement gouvernemental s’avère être l’alternative constitutionnelle la plus réaliste pour mettre fin à la crise qui oppose les deux piliers de l’Exécutif : l’Istiqlal et le PJD. Les spéculations vont bon train sur l’éventuel gouvernement Benkirane II.

Le quotidien arabophone Al Akhbar publie la liste noire de Hamid Chabat. Il s’agit de cette liste des ministres qui, selon le secrétaire général de l’Istiqlal, doivent être remerciés : Abdellah Baha, ministre d’Etat, Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, Saâd Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères, Houcine El Ouardi, ministre de la Santé et Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances.

Sur les colonnes de Assabah, on apprend que «des voix s’élèvent au sein du Mouvement populaire, membre du gouvernement Benkirane, pour exiger un remaniement afin de rendre justice au parti». Le MP n’a que quatre sièges à l’Exécutif. Le quotidien indique que la réunion du groupe parlementaire, tenu lundi, à été marquée par un débat chaud à propos de la place du Mouvement populaire au sein de l’Exécutif. C’est dire que le MP se positionne et ne veut surtout pas rater une occasion pareille pour renforcer son poids au sein de la majorité.

Pas la moindre allusion à un éventuel remaniement gouvernemental sur Bayane Al Yaoum, quotidien arabophone du PPS, membre de la coalition gouvernementale. Il y a lieu de dire que le parti de Nabil Benabdellah risque d’être la première victime d’une refonte de la coalition.

Le scénario des élections législatives étant de plus en plus exclu, compte tenu de son coût politique et économique, le remaniement est l’alternative la plus sérieuse. Si cette option se confirme, les partis de la majorité doivent faire preuve de beaucoup de maturité pour mener ce relooking avec le moins de dégâts possibles.

Par Le360
Le 15/05/2013 à 06h32, mis à jour le 15/05/2013 à 11h48