Analyse: El Guerguerat et les limites de la propagande

Le360

Il y a ceux qui maîtrisent la propagande: la désinformation, les fake news, le bidonnage, les relais factices, les impostures etc. Et il y a ceux qui maîtrisent le terrain, les faits, les vrais bilans, la crédibilité.

Le 17/11/2020 à 16h19

Deux mondes différents qui ne se croisent jamais. Le Polisario et ses alliés à Alger sont dans la première catégorie. Ils n'ont aucune preuve de ce qu’ils avancent. Les flots incessants de désinformation ne sont étayés par aucune réalité du terrain. Ils espèrent qu’il en restera quelque chose. Mais c’est très peu probable car le «fact-checking» est dominant et les réseaux sociaux finissent toujours par montrer la réalité malgré toutes les convulsions.

Selon le tombereau de fake news que déverse le Polisario, on aurait le mur terrassé, des victimes par centaines, des hélicoptères abattus etc. Rien de cela n’est prouvé ou constatable. Seuls ceux qui servent la soupe aux séparatistes en font état mais sans conviction.

Le Maroc ne veut pas entrer dans ce jeu subalterne. Fort de sa légitimité, de sa force sur le terrain, de la justesse de sa cause et de l’adhésion de son peuple, il ne peut pas prendre part à une guerre des communiqués puériles et sans effet. On ne peut pas décemment aligner les standards d’une armée moderne et expérimentée sur les pratiques d’une milice de mercenaires sans foi ni loi, sans cause ni légitimité, soutenue par des faillis.

Le Maroc a des amis. On voit les soutiens, explicites et flamboyants. Un engagement mondial pour le soutien à un pays qui défend son intégrité territoriale dans un conflit inventé de toute pièce par un voisin haineux. L’intervention elle-même à El Guerguerate a fait l’objet d’une large concertation avec les institutions internationales concernées, les alliés et les amis du Maroc.

Toutefois, le Maroc a aussi des adversaires. Ils sont partout, et même confortablement tapis chez nous. Leur travail de sape n’échappe à personne. Ils agissent avec des techniques transparentes. Démonétiser la parole publique, déprécier son contenu, ne jamais donner des citations significatives, une réduction drastique des contenus etc.

Un ensemble de techniques minables qui ne grandissent pas leurs auteurs. Comme cette agence de presse qui se dit «professionnelle et indépendante», et qui, après avoir cité sur 5 paragraphes les affabulations du pseudo-ministre des affaires étrangères de la pseudo-RASD finit par signaler sans vergogne, qu’elle n’a aucun moyen de vérifier ces dires. Alors pourquoi servir la soupe à la propagande séparatiste? Du grand professionnalisme.

Une vraie cinquième colonne est à l’œuvre qui, au nom d’un professionnalisme de pacotille, nuit méthodiquement aux positions du pays et portent un grave préjudice à sa cause nationale.

Drôle de démocratie marocaine qui ouvre des boulevards devant les adversaires de la nation et qui, au nom de cette même démocratie mène un travail de sape pour détruire les fondements du pays. Les mêmes à Alger rasent les murs comme des ectoplasmes, et obéissent aux injonctions de la police politique du régime militaire. Ils servent la soupe gluante au Polisario, toute honte bue.

Les donneurs de leçons, debout à Rabat mais couchés à Alger, ne font plus impression. Ils sont à la recherche d’une utilité professionnelle factice pour justifier leur séjour au Maroc. A part cela, le reste, c’est du pipeau.

Les dégâts de la guerre d’El Guerguerat chez la presse étrangère accréditée au Maroc sont ravageurs. Les masques sont en train de tomber. Les vraies intentions sont révélées. Et le pseudo-équilibrisme de pacotille, qui se veut professionnel, est en train de voler en éclats.

Par Adil Zaari Jabiri (MAP)
Le 17/11/2020 à 16h19