Alternative démocratique: les camarades de feu Zaidi en congrès le 7 mai

Tarik Kabbage (2ème à partir de la gauche), présidant une réunion de son parti Al-Badil Addimocrati (l'Alternative Démocratique).

Tarik Kabbage (2ème à partir de la gauche), présidant une réunion de son parti Al-Badil Addimocrati (l'Alternative Démocratique). . Dr

Revue de presseKiosque360. Les premiers échauffements préélectoraux ont commencé. Alors que les fils de feu Ahmed Zaidi et le parlementaire Abdelali Doumou se rapprochent des rangs du PPS, ses anciens camarades entendent tenir leur congrès constitutif le 7 mai prochain.

Le 04/04/2016 à 19h21

Les camarades de feu Ahmed Zaidi s'activent pour tenir le congrès constitutif de leur parti, «Al Badil Addicmorati» (l’Alternative démocratique), le 7 mai 2016, en prévision des échéances électorales prévues le 7 octobre prochain, fait savoir le quotidien Al Massae dans son édition de ce mardi 5 avril . Selon les sources du quotidien, les militants d’«Al Badil» veulent ainsi passer à la vitesse supérieure et tiendront, le 9 avril, une rencontre nationale pour décider de la liste du Bureau politique et de celle du Conseil national, précisant que la tendance générale va vers la consécration d’une instance exécutive de 19 à 21 membres et d’un Conseil national de 101 membres, dont des représentants des différentes régions du pays. Les mêmes sources ajoutent que le parlementaire Ali Yazghi, fils de l’ancien leader de l’USFP Mohamed Yazghi, reste le candidat favori au poste de direction. Par ailleurs, et alors qu’il est presque confirmé, selon Al Massae, que les fils de feu Ahmed Zaidi ainsi, que l’un des animateurs de l’opposition interne contre Driss Lachgar au sein de l’USFP, le parlementaire Abdelali Doumou, se présenteront aux prochaines élections sous les couleurs du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), les 800 membres d’Al Badil Addimocrati se préparent au congrès constitutif pour consacrer la rupture avec leur ancienne formation socialiste, l’USFP. Selon une source d’Al Badil, citée par le journal, le départ de Doumou vers le PPS «était plus ou moins attendu, dans la mesure où ce dernier avait été chargé d'une mission qu'il avait bien accomplie, notamment par la mise en place d’obstacles destinés à entraver la marche et la sortie d'un parti que beaucoup ne voulaient pas voir s'imposer dans le paysage politique». Et la même source d’ajouter que «les obstacles posés par Doumou, qui avait cessé toutes ses relations avec les membres d’Al Badil depuis deux mois déjà, avaient fait perdre au parti beaucoup de temps et d’énergie. Si nous vavions fondé notre parti après le décès de feu Zaidi, nous aurions été maintenant mieux placés et dans une formation bien plus forte que le PPS ».

Par Mustapha Nouri
Le 04/04/2016 à 19h21