Algérie: quand la colère anti-régime du peuple empêche le gouvernement d’assister à "l’université" du polisario

Le soi-disant "président" de la prétendue "rasd", accompagné du wali de Boumerdès, à son arrivée mercredi 7 août à "l'université des cadres du polisario". 

Le soi-disant président de la prétendue "rasd", accompagné du wali de Boumerdès, à son arrivée mercredi 7 août à "l'université des cadres du polisario".  . DR

À l’opposé des éditions précédentes, la prétendue «université des cadres du polisario», qui vient de se clôturer à Boumerdès, s’est démarquée par l’absence très significative des officiels algériens. Voici pourquoi.

Le 09/08/2019 à 12h47

Le «président» de la prétendue «rasd», Brahim Ghali, aurait souhaité être mille pieds sous terre ce triste mercredi 7 août, qui coïncidait avec la clôture de la 10e édition de «l'université des cadres du polisario».

Et pour cause, aucun représentant du «gouvernement» algérien, ni du palais présidentiel, El Mouradia, encore moins de l’Armée nationale populaire (ANP), n’a fait le déplacement à la salle des congrès de Boumerdès, qui était totalement vide sauf de la présence d’anciens apparatchiks de l’ex-parti unique et inique, le Front de libération nationale (FLN), dont le peuple algérien exige avec force la dissolution, du Rassemblement national démocratique (RND) de l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, actuellement incarcéré à la prison d’El Harrach, à Alger, et, pour meubler le néant (existentiel!), quelques représentants d’une certaine «société si vile» et tellement décrédibilisée pour sa compromission avec le régime corrompu et mafieux mené actuellement par le chef d’état-major de l’ANP, le Général Ahmed Gaïd Salah.

Dans cette ambiance glaciale, que traduit la figure d’enterrement affichée par le chef du polisario, lors de son arrivée mercredi dernier sur les lieux de «l’université de Boumerdès» (voir photo plus haut), ce dernier en a été réduit à prêcher devant d’ex-pantins du clan Bouteflika aujourd’hui disloqué, à l’instar de l’inénarrable et néanmoins très intéressé Sadek Bougataya, ou encore ce wali-walou de Boumerdès, dénommé Yaya Yahyaten.

Face à ce vide sidéral, surgit la question de savoir pourquoi le «gouvernement» algérien à la coloration vert-kaki, le «président par intérim» Abdelkader Bensaleh, et plus encore le Général ventriloque, Ahmed Gaïd Salah, se sont, tous autant qu'ils sont, abstenus d’assurer une représentation digne de leur statut de sponsor officiel de l’entité cartonnienne nommée «rasd» à cette fausse vraie «université des cadres du polisario», théâtre de formation et d'entraînement des «séparatistes de l'intérieur» aux techniques de la guérilla, des campagnes d'intox et de propagande à l'encontre de "l'ennemi" marocain... 

La raison avancée par un site de propagande séparatiste, qu’on ne nommera pas, tellement il pue l’intox anti-marocaine, a de quoi faire rire: les membres du «gouvernement poisson d’avril», -ainsi est-il nommé par le peuple algérien frère-, ont eu peur d’être conspués ou chassés par la population de Boumerdès, si jamais ils se hasardaient du côté de leur ville, qui est pourtant située à 45 kilomètres du luxueux Club des Pins, à Alger, QG des oligarques algériens en rupture de ban. 

Le peuple algérien, qui est inlassablement engagé depuis le 22 février dernier dans des manifestations anti-régime monstres, n'aurait jamais en effet toléré la présence de ces «ministres de la honte», qui sont imposés par les oligarques à la tenue vert-kaki, à leur tête le Général Ahmed Gaïd Salah. Ces derniers ne peuvaient, du coup, s’aventurer à Boumerdès pour cautionner, une fois de plus, une entité séparatiste fantoche, au détriment du contribuable algérien, pour contrer les intérêts du voisin de l’ouest, le Maroc, qui est lié au peuple algérien frère par une forte communauté d'histoire et d'avenir. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 09/08/2019 à 12h47