Algérie-Polisario: nouvelles manœuvres militaires

Des membres armés du Polisario.

Des membres armés du Polisario. . DR

Revue de presseKiosque360. Une délégation militaire algérienne dirigée par un général a rencontré les milices du front séparatiste pour préparer un forum visant à perfectionner les capacités militaires du Polisario. L’Algérie n’est pas partie prenante, dit-on dans les dédales du palais El Mouradia.

Le 11/02/2019 à 19h49

Une délégation militaire algérienne dirigée par le général Salah Hzaimiya a effectué, samedi dernier, une visite à Rabouni où se trouve le siège du front Polisario. L’officier algérien y a rencontré des responsables du front séparatiste avec, à leur tête, Abdellahi Lahbib Bellal, le prétendu chef de «L’armée sahraouie». Cette réunion s'inscrit dans le cadre des préparatifs de la «Rencontre des deux armées». Un forum biennal qui rassemble les cadres militaires de l’armée algérienne et du front séparatiste. Selon les sources du le360, ce forum, réparti en ateliers et séminaires, vise à «Perfectionner les capacités» des milices du Polisario.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mardi 12 février, qu’à l’issue de cette rencontre, les deux parties ont convenu d’organiser ce forum au cours du mois d’avril dans l’est du dispositif de sécurité marocain, plus précisément à Aghouinite. Une localité marocaine que les FAR avaient évacuée dans un geste de bonne foi pour éviter toute confrontation avec les milices du Polisario après l’accord de cessez-le-feu de novembre 1991.

Au terme de la rencontre de Rabouni, les deux parties n’ont pas pu trancher sur l’organisation des manœuvres militaires en présence des militaires algériens à Aghouinite, une localité marocaine baptisée fictivement «Septième région militaire» par les Polisariens sous le joug des dirigeants algériens. Selon la même source, cette rencontre confirme encore un fois «le soutien militaire important qu’accorde le régime algérien au front du Polisario. Un soutien qui a été révélé au grand jour après le crash de l’avion militaire algérien en avril 2018 à Boufarik, à 35 km de la capitale Alger. Dans cet accident, au moins 29 membres des milices du front séparatiste ont péri.

Par Hassan Benadad
Le 11/02/2019 à 19h49