Al Boraq: le Maroc à l'ère de la grande vitesse

Al Boraq 2. 

Al Boraq 2.  . DR

Revue de presseKiosque360. Depuis ce mercredi 14 novembre 2018, le Maroc est définitivement entré dans l’ère de la grande vitesse, en se dotant du premier TGV d’Afrique. Voici ce qu’il faut retenir de l’inauguration de cette ligne.

Le 15/11/2018 à 19h42

Désormais, le Maroc est définitivement entré dans l’ère de la grande vitesse. Ce mercredi 14 novembre restera un jour historique pour le royaume, devenu le premier pays africain à se doter d’un train à grande vitesse (TGV). Forcément, la presse nationale place le sujet en Une, histoire de marquer d’une pierre blanche cet événement phare dans l’histoire moderne du pays.

Al Ahdath Al Maghribia et Al Massae reviennent, dans leur édition du jeudi 15 novembre, sur l’apport stratégique de ce chantier qui, certes, a mis quelques années à se concrétiser, mais est désormais une fierté pour tous les Marocains. D’ailleurs, après avoir rappelé que ce premier TGV africain avait été inauguré par le roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron, Al Massae s’intéresse à cette déclaration du PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, qui souligne que, si un tel projet peut sembler coûteux, il constitue un investissement indispensable pour le développement territorial de tout pays. A ce propos, la publication précise que ce chantier a coûté au Maroc quelque 23 milliards de dirhams. Mais ses retombées socioéconomiques devraient largement le rentabiliser.

Par ailleurs, et c’est un aspect qu’on n’évoque pas assez souvent, le projet de réalisation de la ligne à grande vitesse a été accompagné par le lancement d’un vaste chantier de modernisation des gares ferroviaires. Al Ahdath cite les cas des gares de Tanger, Kénitra, Rabat ou encore Casablanca, qui ont été réaménagées et n'ont plus rien à envier, aujourd'hui, aux gares des grandes capitales européennes.

Pour ce qui est des tarifs qui seront appliqués pour les voyages en TGV, le journal ne s’aventure pas dans les détails. Il rapporte tout de même que les prix ont été pensés de manière à ce que le TGV marocain ne soit pas exclusivement réservé à une couche sociale particulière, mais soit accessible à tous les Marocains. C’est la raison pour laquelle a été mis en place un système où les billets réservés suffisamment à l’avance seront nettement moins chers que ceux pris à la dernière minute. C’est dire que tout a été pensé au millimètre près pour que ce lancement tant attendu réponde aux attentes.

Par Fayza Senhaji
Le 15/11/2018 à 19h42