Affaires étrangères: nouveau mouvement dans le corps consulaire

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. . DR

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale vient d'annoncer la nomination de nouveaux consuls dans les représentations diplomatiques du royaume à l'étranger. La liste.

Le 09/09/2017 à 12h10

Un nouveau mouvement de nominations dans le corps consulaire vient d'être dévoilé par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Dans un communiqué, dont une copie est parvenue à le360, le MAEC affirme avoir reçu 125 candidatures aux postes consulaires vacants, 17 présentées par des diplomates femmes, et 107 par leurs collègues masculins.

Il faut retenir la nomination de 5 femmes aux postes de présidentes de centres consulaires, 6 chefs de services sur un total de 19 centres consulaires, 11 responsables redéployés, 7 consuls généraux, 2 ambassadeurs adjoints, un fonctionnaire diplomate au rang de ministre délégué et un vice-consul.

En voici la liste exhaustive:

-France: Bastia (Mohamed El Harraq), Bordeaux Zouhir Jibraili), Lyon (Omar Taouil), Orly (Nada Baqqali El Hassani), Orléans (Kamal El Mahdaoui), Strasbourg (Khaled Oufkir).

-Espagne: Almeria (Khaled Bouziane), Gerone (Mustapha El Yamli), Palma de Majorque (Nezha Tahar), Bilbao (Fatiha Qamouri).

-Italie: Bologne (Mohamed Kamal), Milano (Bouzekri Rihani), Rome (Mohamed Chriki), Palerme (Fatéma Baroudi), Verona (Amina Salman)

-Belgique: Bruxelles (Abderrahmane Fayyad).

-Algérie: Sidi Belabbas (Mohamed Rachidi)

-Tunisie: Tunis (Ali Benaïssa).

Parmi les critères que le MAEC affirme avoir retenus dans le cadre des nominations, figurent l'expérience et les postes à responsabilités occupés précédemment par les candidats, les compétences managérielles accumulées dans la gestion financière et administrative, la maîtrise de la langue pratiquée dans le pays d'accueil.

Pour rappel, le roi Mohammed VI avait ordonné, dans son discours du Trône de 2015, de relever "de ses fonctions quiconque a été reconnu coupable de négligence, de dédain pour les intérêts des membres de la communauté, ou de mauvais traitements à leur égard".

Par M'Hamed Hamrouch
Le 09/09/2017 à 12h10