Affaire Brahim Ghali: la justice convoque le numéro 2 de la police espagnole

Brahim Ghali.

Brahim Ghali. . DR

Revue de presseKiosque360. Dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte sur l’entrée illégale en Espagne du chef des séparatistes du Polisario avec un faux passeport algérien, la justice espagnole vient de convoquer le numéro 2 de la police pour témoigner. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 31/01/2022 à 17h52

Nouveau rebondissement dans l’enquête judiciaire sur l’entrée illégale sur le territoire espagnol du chef des séparatistes du Polisario, Brahim Ghali, en avril 2021, sous la fausse identité algérienne d'un certain «Mohamed Benbatouch». En effet, dans le cadre de cette enquête, le président de la Chambre d'instruction du tribunal de Saragosse numéro 7, le magistrat Rafael Lasala, a décidé de convoquer le numéro 2 de la police nationale espagnole. Il s’agit du directeur adjoint des opérations (DAO), le commissaire principal José Ángel González, qui est appelé à témoigner le lundi 7 février, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 1er février.

L’objectif de ce témoignage important est de savoir si le ministère de l’Intérieur était au courant de l'arrivée dans la péninsule ibérique, le 18 avril de l'année dernière, du chef des séparatistes du Polisario. D'autant que, pendant cette période, Brahim Ghali devait comparaître devant la justice espagnole pour des crimes de génocide, torture et détention illégale. De même, semble-t-il, la justice espagnole veut connaître la version d’un haut responsable de la police sur cette affaire d’entrée avec de faux documents sur le territoire espagnol. Car Ghali avait présenté un faux passeport au nom d’un certain «Mohamed Benbatouche» pour dissimuler son entrée en Espagne.

C’est sous cette identité que Ghali a été enregistré à l'hôpital de Logroño où il a été admis après avoir été contaminé par le nouveau coronavirus Covid-19 dans les camps des séquestrés de Tindouf. Cette enquête ouverte par la justice espagnole connaîtra certainement d’autres nouveaux rebondissements qui permettront de lever le voile sur l’identité de la personne qui accompagnait le chef des séparatistes du Polisario. Cette personne avait également utilisé un faux passeport pour entrer en Espagne, et a changé d'identité à l'hôpital de Logroño. Cette affaire, rappelle-t-on, avait provoqué une crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne.

Par Mohamed Younsi
Le 31/01/2022 à 17h52