Affaire Brahim Ghali: en Espagne, des victimes du Polisario manifestent devant l'hôpital de Logroño

Des victimes du Polisario réclament justice devant l'hôpital San Pedro de Logroño, dans le sud de l'Espagne, où est hospitalisé Brahim Ghali, le 1er mai 2021. 

Des victimes du Polisario réclament justice devant l'hôpital San Pedro de Logroño, dans le sud de l'Espagne, où est hospitalisé Brahim Ghali, le 1er mai 2021.  . La Rioja

Venus de plusieurs villes proches, ces personnes ont exprimés leur indignation et leur colère devant l’attitude du gouvernement espagnol, qui a autorisé l’accès à son territoire à Brahim Ghali, pourtant recherché par la justice pour de grave crimes, dont celui de génocide et celui d'actes terroristes.

Le 02/05/2021 à 15h42

Plusieurs victimes des atrocités commises par le chef des séparatistes du polisario, Brahim Ghali, ont souligné hier, samedi 1er mai 2021, devant l’hôpital San Pedro de Logroño qui accueille ce criminel notoire, le fait que ce dernier doit répondre de ses actes devant la justice pour les graves accusations qui pèsent sur lui.

Brandissant des pancartes dénonçant l'entrée illégale du dénommé Brahim Ghali en Espagne sous une fausse identité, et exigeant la réactivation de la poursuite judiciaire contre ce mercenaire, les participants à cette manifestation ont instamment demandé au gouvernement espagnol de se conformer au mandat d'arrêt émis par le juge José de la Mata, de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.

Dans un communiqué lu à cette occasion, les victimes des actes criminels commis par le Polisario ont réclamé l'arrestation immédiate de Brahim Ghali et l'extradition de ses complices dans les plus brefs délais.

Ils ont également appelé, au nom de toutes les victimes des actes criminels commis par les séparatistes, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez à assumer sa responsabilité et à rendre justice aux victimes espagnoles du Polisario, au lieu d’accueillir ce justiciable, en violation du droit national et international.

La presse locale a largement évoqué cette manifestation de protestation, dont le journal La Rioja et le portail d'informations TribunaLibre.

L’accueil par l’Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés, en coordination avec l’Etat algérien a entraîné de vives réactions de réprobation et de condamnation à travers le monde. Madrid est accusé d’aider un criminel de guerre à s’extirper des mains de la justice et de cautionner ses actes.

Le 02/05/2021 à 15h42