Samira Saïd à coeur ouvert

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Revue de presseKiosque360. L'artiste, la femme, la mère, mais aussi l'enfant... Les confidences de la diva marocaine dévoilent des facettes jamais connues de son caractère et de sa personnalité. Reader digest d'une interview-vérité.

Le 18/04/2015 à 07h44

La diva marocaine Samira Bensaid a ouvert son coeur à nos confrères d'Al Ahdath Al-Maghribya, dans un entretien publié dans l'édition de ce week-end. Et c'est d'abord, une femme sensible et fragile que l'on découvre. Très attachée à sa famille, elle est toujours inconsolable une année après le décès de sa mère. Une mère qui l'accompagnait partout depuis ses débuts (normal, notre Samira nationale a commencé sa carrière artistique à l'âge de 14 ans) et qui a fini par s'installer avec elle en Egypte. Le départ de son fils unique Chadi, parti poursuivre ses études à Londres, a été également une rude épreuve pour elle. Deux ruptures conjuguées au manque de stabilité que connaît l'Egypte, d'où sa décision de rentrer au Maroc dans un avenir très proche. Mais ce n'est pas tout! Samira dit avoir passé une longue période loin de sa famille. Avec l'âge, on ressent, selon elle, le besoin d'un retour aux sources. Ce qui ne va pas l'empêcher de se rendre assez souvent en Egypte, dit-elle.

Sur le plan professionnel, la diva a déclaré qu'elle a interprété la chanson “Al Madloum”, une chanson différente de tout ce qu'elle a présenté jusqu'à maintenant et qui est un hymne à la joie, à l'espoir et à la vie. Toujours en relation avec sa carrière artistique, Samira a indiqué que le secret derrière son succès, tout au long de sa carrière, réside dans sa curiosité et son goût pour la découverte et l'expérimentation de nouvelles pistes. C'est dans ce sens qu'elle aime travailler avec de jeunes talents en faisant confiance à leur feeling. Cela lui a permis d'accompagner la naissance d'artistes devenus, désormais, des stars.

Concernant la situation politique en Egypte, Samira a souligné qu'elle n'a jamais imaginé que le pays des Pharaons serait un jour en proie à l'instabilité et au manque de sécurité. Un climat de peur règne dans le pays, notamment dans les quartiers périphériques et non structurés, compte tenu du nombre de vols, d'enlèvements et de facettes inédites de la criminalité.

Par Fatima Moho
Le 18/04/2015 à 07h44