Fizazi: «Loubna Abidar est une prostituée et moi je suis accro aux vierges»

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Invité de l’émission radiophonique «Bonjour le Maroc» sur Chada FM, Mohamed Fizazi est revenu longtemps sur son supposé échange téléphonique avec Loubna Abidar, l’actrice vedette dans le film "Much Loved" de Nabil Ayouch. Des révélations décapantes sur la personnalité du cheikh.

Le 23/09/2015 à 13h54

Fizazi a commencé par évoquer sa conversation téléphonique avec Loubna Abidar, affirmant que l’actrice a regretté le rôle joué dans le film de Ayouch et lui a fait part de ses repentirs. Quand l’animateur de l’émission lui a rappelé que Loubna Abidar est loin d’être repentante et qu’elle multiplie les apparitions dans les plateaux télé et les festivals, allant jusqu’à démentir un quelconque échange téléphonique avec Cheikh Fizazi, ce dernier a eu une réaction agressive. Il a rappelé que c’est sa parole contre celle d’une prostituée! «Abidar est une spécialiste du libertinage», a ajouté Fizazi, sans doute très remonté par le cinglant démenti qu’elle a apporté à ce guide impuissant pour la ramener dans "la bonne voie".

Mais plus grave, l’animateur demande à Fizazi s’il a réellement proposé à Abidar le mariage. La réponse de Fizazi est textuellement la suivante : «Même si je me retrouvais sous terre et qu’il ne reste sur la planète que des femmes du Burkina Faso et du Zimbabwe, même si les femmes venaient à disparaître et qu’il ne reste que Loubna Abidar, je ne me marierai pas avec elle !» Fizazi est un habitué des sorties polémiques, mais sa misogynie et son sexisme ont atteint un point culminant que les deux animateurs n’ont pas même ressenti le besoin de lui faire remarquer. Plus instructif sur la personnalité du cheikh: devant l’insistance de l’animateur à le questionner sur sa disposition à se marier avec Abidar si elle venait réellement à se repentir, Fizazi a confié être «malade dans ce domaine et n’honorer que les femmes vierges ».

Mohamed Fizazi est également revenu sur l’épisode de sa collaboration furtive avec Nabil Ayouch dans le film «Les chevaux de Dieu». Il a avoué y avoir mis un terme parce qu’il n’a pas supporté que le réalisateur filme une relation homosexuelle entre deux hommes. Il a ajouté qu’il venait de quitter la prison et avait un besoin pressant d’argent. «J’ai dû renoncer aux 700 dirhams que me donnait Nabil Ayouch par jour alors que mes conditions ne le permettaient pas», conclut le cheikh.

Par Khalid Mesfioui
Le 23/09/2015 à 13h54