Affaire Lamjarred. Première réaction de la défense: "une relation consentie"

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L'avocat de Saad Lamjarred, accusé de viol à Saint-Tropez, s'est exprimé pour la première fois sur l'affaire. Pour Me Jean-Marc Fedida, il s'agit d'une "relation sexuelle consentie". Les détails.

Le 29/08/2018 à 09h12

La défense de Saad Lamjarred balaie d'un revers de la main toutes les accusations de viol dont la vedette marocaine fait l'objet à Saint-Tropez. S'exprimant sur les ondes de franceinfo pour la première fois depuis l'éclatement de l'affaire, Me Jean-Marc Fedida affirme que le chanteur "conteste vigoureusement les faits et ne reconnaît aucune espèce de violence".

Pour l'avocat, Saad Lamjarred a rencontré la jeune femme de 28 ans, travaillant comme saisonnière dans ce haut lieu du tourisme et de fête en France, dans une boîte de nuit. Les faits remontent effectivement à la nuit de samedi à dimanche dernier. Mais il s'agit d'"une relation sexuelle consentie" après que Saad Lamjarred a invité la victime présumée dans sa chambre d'hôtel. "Aucun élément matériel ne montre qu'il y ait eu violence ou contrainte", explique-t-il.

Rappelons que le chanteur marocain Saad Lamjarred, 33 ans, a été une nouvelle fois inculpé pour "viol", mardi, à la suite de la plainte de la jeune femme, a-t-on appris auprès du parquet de Draguignan (sud-est). Mais il est libre de ses mouvements.

Le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé mardi soir de placer la vedette sous contrôle judiciaire, alors que le parquet requérait le placement en détention provisoire du chanteur déjà mis en cause pour des viols dans le passé.

Dans le cadre de son contrôle judiciaire, le chanteur a l'interdiction de quitter la France et d'entrer en contact avec la victime et les témoins, a précisé le parquet. Il a dû remettre son passeport aux autorités et fournir une caution qui s'élève à 150.000 euros.

La vedette avait été interpellée dimanche et placée en garde à vue pour des "faits caractérisés de viol" au cours de la nuit de samedi à dimanche dans un établissement de nuit de Saint-Tropez. La star marocaine, dont les clips ont été visionnés des millions de fois sur internet, avait déjà été mise en examen (inculpée) en octobre 2016 à Paris pour "viol aggravé" et "violences volontaires aggravées" et écrouée.

Par Youssef Bellarbi
Le 29/08/2018 à 09h12