Accusé de viol en France, l’humoriste Abdelfetah Jaouadi livre sa version pour Le360

Abdelfetah Jaouadi

Abdelfetah Jaouadi . Le360 : Adil Gardouz

L’humoriste Abdelfetah Jaouadi a récemment fait les choux gras des médias (et des réseaux sociaux) après son incarcération, le 13 septembre, en France, suite à une plainte pour viol. Poursuivi en état de liberté, Le360 a pu le joindre pour savoir ce qu'il dit de cette affaire.

Le 22/09/2019 à 10h04

Le lauréat de l'émission «Comedia» sur Al Aoula est sous le coup d'une interdiction de quitter le territoire français. Accusé par une citoyenne française de «vol» et de «viol», il est poursuivi en état de liberté. Il avait été arrêté le 13 septembre dernier à Chambéry, en Savoie.

Contacté par Le360, l’humoriste nie catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. «Il y avait une altercation avec une femme qui m’a traité de fils de p… J’ai répliqué. S’en sont suivis alors des cris. Les habitants de l’immeuble où j’habite ont appelé la police».

Alertés, les éléments de la police n’ont pas mis beaucoup de temps à arriver sur les lieux et ont conduit Abdelfettah Jaouadi au commissariat de police où il a passé trois jours de garde à vue avant d’être relaxé.

«J’ai passé les pires moments de ma vie. Je n’ai jamais été emprisonné dans mon propre pays, le Maroc. Alors, imaginez que je sois incarcéré dans un pays étranger et, qui plus est, traite les étrangers avec peu de courtoisie», déclare l’humoriste.

Quant à l’identité de son accusatrice, l’humoriste nous révèle l’avoir rencontrée pour la première fois dans un bar avant que ces rencontres ne se répètent.

«Je ne la connais pas vraiment. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est âgée de 28 ans et qu’elle travaille dans un salon de beauté», ajoute-t-il.

Sa prochaine audience est fixée au 18 octobre.

L'humoriste avait quitté le Maroc il y a quelques mois dans le but de s'installer en Suisse pour, avait-il dit, assurer un avenir meilleur à sa famille.

Par Ghania Djebbar
Le 22/09/2019 à 10h04