Vidéo. S’il était président, Éric Zemmour interdirait les prénoms musulmans en France

Eric Zemmour, invité de l'émission "On est en direct", le 11 septembre, sur France 2.

Eric Zemmour, invité de l'émission On est en direct, le 11 septembre, sur France 2. . DR

Le polémiste Eric Zemmour a estimé qu’il ne fallait pas autoriser les prénoms étrangers en France, plus précisément les prénoms musulmans, et ce afin de "refaire des Français" et d’éviter la discrimination.

Le 16/09/2021 à 10h02

Invité de l’émission «On est en Direct», diffusée le 11 septembre dernier sur France 2 et animée par Léa Salamé et Laurent Ruquier, l’ex-polémiste de Cnews a exprimé quelques-unes des mesures qu’il prendrait s’il était élu président.

Pas encore candidat aux présidentielles, bien que celui-ci laisse planer le doute quant à sa participation aux présidentielles de 2022, Eric Zemmour a ainsi annoncé que, lui président, il prendrait des mesures fermes notamment pour interdire les prénoms musulmans.

«Un Français n’aura pas le droit d’appeler son fils Mohammed», a-t-il ainsi prévenu en vertu d'une loi datant de 1803 que Zemmour envisagerait de rétablir. Cette loi à laquelle fait référence le polémiste stipulait que seuls certains prénoms étaient autorisés en France, et plus précisément ceux issus des différents calendriers et de l’histoire ancienne. Une législation qui a été supprimée en 1993 afin de d'offrir aux familles la liberté quasi-totale de donner à leurs enfants les prénoms souhaités.

«On peut demander aux musulmans de limiter leur religion à la foi et à la pratique et de ne pas appliquer leur code juridico-politique, ce qu’ils font généralement dans tous les endroits où ils sont majoritaires. C'est exactement comme la Révolution française et Napoléon ont fait avec les juifs», a-t-il insisté.

Invité à approfondir sa pensée au micro de RTL le 14 septembre, Zemmour a ensuite élargi le champ de cette mesure, qu’il justifie par la volonté de «refaire des Français», en précisant qu’il fallait «interdire les prénoms étrangers, pas seulement musulmans», y compris «les Jordan et les Kevin».

De plus, a-t-il estimé, «s'appeler Mohammed est une catastrophe parce qu'objet de discrimination».

Par Zineb Ibnouzahir
Le 16/09/2021 à 10h02