Vidéo. Migration en Libye: l'Algérie reconnaît avoir été marginalisée à Abidjan

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L'Algérie, par la voix de son Premier ministre Ahmed Ouyahia, vient de reconnaître sa marginalisation lors de la rencontre d'Abidjan, où il a été décidé de confier au Maroc les opérations de rapatriement des migrants africains bloqués en Libye vers leurs pays d'origine.

Le 01/12/2017 à 19h00

Cette reconnaissance a été exprimée de vive voix par le chef du gouvernement algérien à son retour à Alger, jeudi, au terme du 5e sommet Union africaine-Union européenne qu'Abidjan a abrité du 29 au 30 novembre.

Une partie de la presse algérienne a relayé les propos d'Ahmed Ouyahia, qui a déclaré que son pays "n'a pas été associé à cette initiative" de l'Union africaine, de la France et du Maroc au sujet du rapatriement des illégaux de Libye vers leur pays. En dépit de cela, il a affirmé, déçu: "Nous encourageons cette initiative".

Sur proposition du Maroc, rappelle-t-on, l'UA a acté la décision du royaume de mobiliser ses avions pour rapatrier les migrants africains. La réunion d'Abidjan a notamment rassemblé le président français Emmanuel Macron, les représentants de l'UE et le Maroc, représenté par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 01/12/2017 à 19h00