Vidéo. Egalité dans l'héritage: la Tunisie a osé

Le Conseil des ministres en Tunisie, réuni vendredi 23 novembre 2018.

Le Conseil des ministres en Tunisie, réuni vendredi 23 novembre 2018. . DR

Réuni, ce vendredi 23 novembre, sous la direction du président de la République, Béji Caid Essebsi, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi sur l’égalité dans l’héritage.

Le 24/11/2018 à 09h44

Le Conseil des ministres tunisien a approuvé le projet relatif au code du statut personnel instituant l’égalité dans l’héritage. Il s'agit d'une initiative présidentielle. Pour autant, ledit projet doit être soumis à l’Assemblée des représentants du peuple, avant son adoption lors d'une séance plénière. 

Pour Béji Caid Essebsiive, son initiative répond strictement aux lois en vigueur comme stipulé dans la Constitution. "La femme est l'égale de l'homme dans la citoyenneté, devant la loi et dans tous les domaines. Elle doit l'être dans l'héritage", a-t-il plaidé.

Aussi, il a été question de l'état d'urgence. Le Conseil n'a pas tranché et a décidé de se réunir "dans les plus proches délais".

اشراف رئيس الجمهورية على اجتماع مجلس الوزراء‎

أشرف رئيس الجمهورية الباجي قايد السبسي، يوم الجمعة 23 نوفمبر 2018 بقصر قرطاج على اجتماع مجلس الوزراء للنظر في مشروعي قانونين أساسيين يتعلق الأول بإتمام الكتاب التاسع من مجلة الأحوال الشخصية بباب سابع مكرر تحت عنوان " أحكام تتعلق بالتساوي في الميراث " من خلال مبادرة تشريعية رئاسية والثاني يتعلق بتنظيم حالة الطوارئ. وصادق مجلس الوزراء على مشروع القانون الأساسي المتعلق بإتمام مجلة الأحوال الشخصية وقرر بخصوص مشروع قانون تنظيم حالة الطوارئ مزيد النظر في بعض الأحكام الخاصة بالضمانات وبالمراقبة القضائية ثم عرضه من جديد في أقرب وقت على مجلس الوزراء. © Présidence Tunisie رئاسة الجمهورية التونسية

Posted by ‎Présidence Tunisie رئاسة الجمهورية التونسية‎ on Friday, November 23, 2018

Dans son allocution, Béji Caid Essebsi a aussi évoqué la question du prolongement de son mandat à la tête du pays. "On m'avait demandé de prolonger, je l'ai fait pour préserver la stabilité du pays. Mais je ne le ferai plus", a-t-il dit. Plus démocratique que moi, tu meurs. 

Par Khalid Mesfioui
Le 24/11/2018 à 09h44