Vidéo. Brésil: le ministre de l'Education épinglé pour ses fautes d'orthographe

Abraham Weintraub, ministre brésilien de l'éducation

Abraham Weintraub, ministre brésilien de l'éducation . DR

Le ministre de l'Education du Brésil, Abraham Weintraub, est devenu la risée des internautes de son pays après avoir commis une succession de fautes d'orthographe sur Twitter.

Le 12/01/2020 à 09h51

Celui qui est censé veiller sur la destinée des écoles du plus grand pays d'Amérique latine a choqué de nombreux Brésiliens en écrivant avec un c le mot "imprecionante", au lieu d'"impressionante" (impressionnant) dans un tweet paru mardi soir.

"Le fait que le ministre de l'Education écrive 'imprecionante' reflète la réalité de l'éducation brésilienne", s'est émue une internaute.

"C'est 'imprecionnant' qu'il soit ministre de l'Education", a lancé un autre.

Après cette avalanche de réactions, le ministre en question s'est empressé d'effacer son tweet.

Dans d'autres messages, il avait déjà commis des fautes, écrivant notamment "suspençao" (suspension) au lieu de "suspensao" et "paralizaçao" (paralysie) au lieu de "paralisação".

Certains internautes ont envoyé des messages de soutien au ministre.

"Il vaut mieux écrire avec des fautes que de piquer dans les caisses", a notamment écrit l'un d'entre eux, faisant allusion à la corruption endémique au Brésil.

Vendredi, Abraham Weintraub a publié sur son compte Twitter un message de soutien de Luciano Hang, propriétaire d'une des plus grandes chaînes de grands magasins du Brésil et soutien actif du gouvernement du président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

Dans ce message volontairement truffé de fautes d'orthographe, Luciano Hang affirme que "seuls ceux qui ne font rien ne commettent pas d'erreurs".

En poste depuis avril, Abraham Weintraub, 48 ans, a été au coeur de nombreuses controverses.

Peu après avoir pris ses fonctions, il a annoncé des coupes budgétaires dans trois universités accusées de "semer le désordre", leurs campus ayant accueilli des "manifestations contre le fascisme" ou des débats avec des élus de gauche.

En août, en pleine polémique sur les feux de forêt en Amazonie, il a traité le président français Emmanuel Macron de "crétin".

Le 12/01/2020 à 09h51