Vidéo. Algérie: cette incroyable bourde du président fantoche

Abdelkader Bensalah.

Abdelkader Bensalah. . DR

"L'élection présidentielle en Algérie aura lieu le 12 décembre 2016", avait annoncé dimanche 15 septembre 2019 le président "poisson d'avril", Abdelkader Bensaleh. Bouteflika, reviens, ils sont devenus fous!

Le 17/09/2019 à 13h04

La bourde était si criante qu'elle ne devait aucunement passer inaperçue. Et pourtant, rares sont les observateurs à l'avoir décelée dans le discours prononcé, pas plus tard que dimanche 15 septembre 2019, par le président et néanmoins ex-confrère journaliste Abdelkader Bensalah, quand il a fixé la tenue des élections présidentielles pour le 12 décembre 2016, au lieu (évidemment!) du 12 décembre 2019 (voir vidéo ci-contre). 

"Il n'y aura pas d'élections présidentielles le 12 décembre 2019 en Algérie, puisque le président Bensalah vient de les fixer au 12 décembre 2016", a ironisé un confrère algérien, qui a immortalisé cette bourde en la faisant tourner en boucle dans une séquence postée sur son compte Twitter. 

La perle ainsi fixée dans le marbre a tout au moins le mérite de nous édifier sur la déroute déconcertante du régime vert-kaki, et en particulier celle du chef d'état-major de l'armée Ahmed Gaïd Salah, qui jette toutes ses forces dans cette gageure pourtant impossible à relever, celle d'organiser des élections présidentielles avant fin 2019, malgré le refus sans concession de ce scrutin par le peuple algérien qui le conditionne au départ de tous les résidus du système mafieux et corrompu légué par le président déchu Abdelaziz Bouteflika. 

"La précipitation est l'oeuvre du diable", semble dire le président fantoche au très impatient Ahmed Gaïd Salah qui croit à tort pouvoir sauver sa peau et celle de sa progéniture en tentant d'imposer un nouveau président qui lui soit totalement acquis. 

Entre la fuite en avant du Général Ahmed Gaïd Salah et la fuite en arrière du "président" Abdelkader Bensalah, l'Algérie donne aujourd'hui aujourd'hui la triste image d'un navire à la dérive. 

La seule issue à cette impasse demeure cette volonté de changement remarquablement vorace incarnée par ce formidable peuple algérien qui continue de se battre courageusement pour reprendre son destin en mains. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 17/09/2019 à 13h04