Statut d'Al Qods: le silence coupable d'Alger

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika. . AFP

Alors que le monde entier est en ébullition et que les voix s'élèvent pour dénoncer la décision des Etats-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade, l'Algérie reste de marbre. Un silence qui pose question.

Le 06/12/2017 à 17h44

De nombreux pays, de différentes confessions, ont fait savoir, sans ambages, leur position quant à la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer l'ambassade US. Les réactions pleuvent depuis que Trump a fait valoir son intention.

L'Algérie, elle, n'a rien fait savoir quant à sa position. Nul doute que le peuple algérien est entièrement acquis à la cause palestinienne et ce, de façon claire et sans équivoque. Le hic est que ses représentants ne l'entendent pas de cette oreille.

Quoi de plus normal quand on sait que le pouvoir en place, avec un président (Abdelaziz Bouteflika) malade et incapable d'assumer ses fonctions! C'est une litote de dire que le peuple algérien, dont l'attachement à la première cause arabe et musulmane est sans faille, n'a pas de relais pour faire porter haut sa voix.

Cependant, les mauvaises langues avancent que le pouvoir algérien, ayant déjà plusieurs chats à fouetter, ne manquerait pas de réagir...tardivement. Quand le mal sera déjà fait.

Par Abdelkader El-Aine
Le 06/12/2017 à 17h44