Cette réunion va se tenir à la demande de la Bolivie, des Pays-Bas, du Pérou, de la Pologne et de la Suède, tous des membres non permanents du Conseil de sécurité.
"Nous avons vu les images des enfants qui sont morts", a déclaré à la presse l'ambassadrice adjointe des Pays-Bas à l'ONU, Lise Gregoire-van Haaren.
"Ce qui est crucial maintenant, c'est d'avoir une enquête crédible et indépendante", a-t-elle ajouté.
Plus tôt vendredi, la coalition militaire sous commandement saoudien, qui intervient au Yémen contre les rebelles Houthis, a annoncé l'ouverture d'une enquête sur le raid.
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, trois des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, soutiennent la coalition menée par l'Arabie saoudite mais se sont dits inquiets du lourd bilan parmi les civils.
Jeudi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé à une enquête "indépendante" sur l'attaque.
La guerre dans ce pays très pauvre de la péninsule arabique a fait plus de 10.000 morts depuis le lancement de l'intervention de la coalition en mars 2015 et provoqué "la pire crise humanitaire" au monde, selon l'ONU.
Jusqu'ici tous les efforts pour mettre fin au conflit ont échoué. De nouveaux pourparlers sont prévus le 6 septembre à Genève sous l'égide des Nations unies.