Propos attentatoires à feu Hassan II: le CFCM dénonce le dérapage du franco-algérien Ghaleb Bencheikh

Ghaleb Ben Cheïkh, le nouveau président franco-algérien de la Fondation de l'Islam de France. 

Ghaleb Ben Cheïkh, le nouveau président franco-algérien de la Fondation de l'Islam de France.  . DR

Le président du Conseil français du culte musulman, le Turc Ahmed Ogras, joint sa voix à celles de plusieurs responsables du culte musulman dans l’Hexagone pour dénoncer les récents propos attentatoires à la mémoire de feu Hassan II tenus par l'«islamologue» franco-algérien Ghaleb Bencheikh.

Le 07/02/2019 à 17h26

Les propos mensongers et préjudiciables à la mémoire de feu le roi Hassan II tenus récemment par le tout nouveau président franco-algérien de la Fondation de l’Islam de France, le dénommé Ghaleb Bencheikh, continue de secouer la communauté musulmane en France.

Après la Grande Mosquée Mohammed VI de Saint Etienne, la Grande Mosquée d’Evry Courcouronnes, l’Union des Mosquées de France de la Région d’Ile de France et l’Union des Mosquées de France, c’est en effet au tour du Conseil français du culte musulman (CFCFM), présidé par le Turc Ahmed Ogras, de monter au créneau pour dénoncer les allégations insidieuses de Ghalib Bencheïkh au sujet d’une soi-disant «responsabilité de feu le Roi Hassan II dans l'affaire des lycéennes qui portaient le foulard à Creil».

«Le Roi Hassan II était intervenu personnellement et en tant que père de famille pour que les jeunes filles enlèvent leurs foulards et reprennent le chemin de l’école, contribuant ainsi au dénouement positif de la crise», a précisé le CFCM, dans un communiqué signé de son président turc, Ahmed Ogras.

Dans ce même communiqué, le CFCM déplore la campagne médiatique sur la question du port du voile par des musulmanes qui vient d’être relancée en France par «des déclarations individuelles de manière intempestive et outrageante».

«Il est assez surprenant que l’affaire du foulard à Creil (en 1989), très médiatisée à l’époque et les archives en sont témoins, prête le flanc à des allégations pareilles», avait affirmé le recteur de la Grande Mosquée de Courcouronnes, Khalil Merroun, en réaction au dérapage du soi-disant «islamologue» franco-Algérien. 

Par Ziad Alami
Le 07/02/2019 à 17h26