L'Américain, qui a produit quelques films, réside aujourd'hui à Las Vegas, où il gagne notamment sa vie en participant à des tournois de poker. Il assure que le cheikh Raad Al-Khereiji lui doit cette somme depuis une partie de poker organisée en 2014 dans l'appartement du Saoudien à Théoule-sur-Mer, sur la Riviera française.
Mais pour le cheikh, il ne s'agissait que d'une partie amicale, sans enjeu financier. Après l'avoir rencontré, "Salomon a proposé au cheikh de faire une partie de Texas Hold'em (un type de poker, ndlr) et l'a relancé de nombreuses fois pendant un an. Le cheikh lui a finalement répondu qu'il n'y avait jamais joué, mais qu'il était prêt à le faire", a assuré à l'AFP l'avocat de Raad Al-Khereiji, Paul-Albert Iweins.
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Pour la partie adverse, en revanche, le fait que les deux hommes se soient rencontrés dans une salle de casino réservée aux joueurs les plus fortunés et des documents - contestés par Me Iweins - suggérant que le cheikh Al-Khereiji avait fait de nombreux versements à deux casinos de Las Vegas, prouvent que le Saoudien était un joueur régulier et non un amateur, comme il l'assure.
Pour espérer obtenir gain de cause, Me Ronald Sokol, qui représente Rick Salomon, doit en outre espérer faire modifier la jurisprudence française.
"Cette histoire ne tient ni en droit, ni en fait", a de son côté déclaré Me Iweins à l'AFP. "J'ai le code civil avec moi et j'attends le résultat avec confiance".