Gabon: l'Unesco promeut l'entrepreneuriat social

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Revue de presseL’Unesco a récemment lancé, à Libreville, la troisième édition de son concours «Tremplin». Cette initiative, lancée en partenariat avec le Centre d’étude et prospective stratégique, vise à contrer le chômage des jeunes par le biais de l'entrepreneuriat social.

Le 14/01/2016 à 19h14

L’Unesco (Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture) a récemment lancé, à Libreville, la troisième édition de son concours «Tremplin». Le site gabonreview.com explique que cette initiative répond à un souci de promotion de l’action privée et de l’innovation sociale, afin d'encourager l’esprit d’entreprenariat au sein de la jeunesse.

Dans sa publication du mercredi 13 janvier, le site d'information souligne que le chef de bureau et représentant de l’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a délocalisé cette initiative à Libreville, pour la période du 12 janvier au 8 mars 2016. 

Notons que «Tremplin» est un mécanisme de soutien doté 10 millions de francs CFA, avec aussi un accompagnement et une couverture médiatique.

Concrètement, fait remarquer le journal en ligne, il s’agit de communiquer autour de projets initiés par des jeunes, de récompenser leurs initiatives dans le sens de la cohésion sociale et de la culture de la paix et de leur permettre de recevoir un soutien technique et financier.

Essentielle pour la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle de l’Unesco pour la jeunesse sur la période 2014-2021, cette initiative participe de la volonté de l’agence onusienne de venir à bout du phénomène du chômage des jeunes en Afrique, estime alibreville.com.Ainsi, pour pouvoir participer, souligne le site, il faut être Gabonais et résider sur le territoire de façon permanente, avoir entre 21 et 35 ans. Il faut également avoir créé une entreprise ayant au moins un an d’existence et dont les activités correspondent à la définition de l’entreprenariat social, être dirigeant de cette structure et en contrôler au moins 50% du capital, avoir son siège en Afrique, faire un chiffre d’affaires minimum d’environ 2 millions de francs CFA et avoir créé au moins un emploi salarié stable.

Par Ismail Benbaba
Le 14/01/2016 à 19h14