Lors de ce casse, le 18 juillet 1976, 46 millions de francs (l'équivalent de 27 millions d'euros) s'étaient évaporés de la salle des coffres de la Société Générale de Nice. Les auteurs avaient fui par un tunnel qu'ils avaient creusé depuis les égouts de la ville. La justice n'a jamais mis la main sur le butin.
Relaxé du délit de blanchiment en bande organisée, Jacques Cassandri, 74 ans, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Marseille (sud-est) pour diverses infractions, et notamment abus de biens sociaux, travail dissimulé et trafic d'influence actif dans le cadre d'un programme immobilier sur l'île de Corse.
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Il avait déjà été condamné pour proxénétisme, pour trafic de drogue lors du démantèlement d'un réseau de la French Connection avec l'Amérique du Sud au début des années 1970 ou encore pour extorsion, et est considéré comme un important financier du "milieu" marseillais.
Trahi par sa propre plume dans un livre paru en 2010 où il s'attribuait le rôle de "cerveau" du "casse du siècle", Jacques Cassandri avait lors de son procès tenté de convaincre la justice qu'il n'était que romancier.