Droits de l’Homme: le rapport choc du Secrétariat d’Etat américain sur les bavures algériennes

John Kerry, secrétaire d'État des États-Unis

John Kerry, secrétaire d'État des États-Unis . DR

Dans son nouveau rapport sur les Droits de l’Homme dans le monde, le Secrétariat d’Etat américain dénonce la persistance, en Algérie, des restrictions à la liberté de rassemblement et d’association, la partialité de l’appareil judiciaire et la poursuite des détentions arbitraires.

Le 14/04/2016 à 14h07

Le Secrétariat d’Etat américain dresse un tableau sombre de la situation humanitaire en Algérie. Dans la partie algérienne de son nouveau rapport annuel sur les Droits de l’Homme dans le monde, le département de John Kerry met à l’index ce qu’il appelle «les trois violations les plus significatives» que le régime algérien continue de perpétrer au mépris des principes humanitaires universellement connus et reconnus. Il s’agit tour à tour des «restrictions aux libertés de rassemblemlent et d'association», «le manque d’indépendance de la justice» et la poursuite des «détentions arbitraires».

S’agissant des autres abus mis au passif du régime algérien, le département d’Etat américain pointe «l’usage excessif de la force par la police», la «pratique de la torture», les «limitations de la capacité des citoyens à choisir leur gouvernement», la «propagation de la corruption», «l’absence de transparence», la «discrimination à l’encontre des personnes inaptes», «les violences contre des femmes»…

Last not least, l’establishment algérien est épinglé pour le «maintien des restrictions aux droits à l’emploi» (le taux de chômage en Algérie, 12%, est l’un des plus élevés à l’échelle de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du nord, ndlr).Autant de violations qui enseignent à tous points de vue sur la volonté du régime de Bouteflika à continuer d’étouffer les libertés et les droits les plus élémentaires du citoyen algérien frère.

Par Ziad Alami
Le 14/04/2016 à 14h07